Fusillade en Floride : Donald Trump assure qu'un prof armé aurait stoppé le tireur

Donald Trump pense qu'un prof "aurait dégommé" le tireur avant même "qu'il ne se rende compte de ce qui lui arrivait".
Donald Trump pense qu'un prof "aurait dégommé" le tireur avant même "qu'il ne se rende compte de ce qui lui arrivait". © MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP , modifié à
Tout en indiquant qu'il voulait restreindre l'accès aux armes, notamment pour les personnes avec des troubles psychiatriques, Donald Trump a défendu les armes à feu.

Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi que l'auteur d'un récent carnage au fusil d'assaut dans un lycée de Floride aurait été stoppé si des enseignants de l'établissement avaient été armés.

"Un prof l'aurait dégommé". "Un prof l'aurait dégommé avant même qu'il ne se rende compte de ce qui lui arrivait", a déclaré Donald Trump à un rassemblement annuel de conservateurs en banlieue de Washington. Le président faisait référence à l'attaque commise le 14 février par un jeune homme de 19 ans, dans son ancien lycée dans la ville de Parkland. Au total, 17 personnes ont perdu la vie, jeunes pour la plupart.

Depuis le drame, le président américain a demandé au ministère américain de la Justice d'améliorer les vérifications d'antécédents psychiatriques et judiciaires des acquéreurs d'armes à feu. Il s'est dit en faveur d'un relèvement de l'âge légal pour acheter certaines armes.

Le gouverneur veut un policier par école. Le gouverneur républicain de la Floride a de son côté annoncé vendredi des propositions de sécurisation des établissements scolaires et visant à restreindre l'accès aux armes des personnes souffrant de problèmes mentaux. Rick Scott a appelé à la présence obligatoire d'un agent des forces de l'ordre dans chaque école publique de son Etat et s'est prononcé pour un relèvement à 21 ans de l'âge légal pour acheter une arme.

Les élèves de retour au lycée vendredi. Vendredi, les enseignants ont fait leur retour au lycée Marjory Stoneman Douglas, pour des séances de prise en charge psychologique. Les cours reprendront mercredi, rassemblant des élèves devenus pour certains en quelques jours des figures d'un mouvement national spontané qui interpelle les élus afin qu'ils agissent dans le sens d'un durcissement des lois sur les armes individuelles.