François Hollande appelle le monde à traduire l'accord de Paris en "actes"

Le chef de l'État a appelé l'Union européenne à ratifier l'accord de Paris d'ici fin 2016.
Le chef de l'État a appelé l'Union européenne à ratifier l'accord de Paris d'ici fin 2016. © TIMOTHY A. CLARY / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'accord de Paris sur le climat a été signé vendredi à l'ONU par un nombre record d'États.

François Hollande a été vendredi le premier dirigeant de quelque 171 pays à signer à l'ONU l'accord de Paris sur le climat. Depuis le siège de l'ONU à New York, le chef de l'Etat a appelé vendredi le monde à traduire l'accord de Paris en "actes", et a demandé à l'Union européenne de "donn[er] l'exemple d'ici la fin de l'année" en ratifiant le texte, afin qu'il "puisse entrer le plus rapidement possible en vigueur".

L'urgence face au réchauffement. Nos "déclarations" doivent devenir des "actes" parce que depuis la conclusion de cet accord, le 12 décembre, "l'urgence est toujours là", a déclaré le chef de l'Etat français, soulignant que "les mois qui viennent de s'écouler ont été les plus chauds de ces cent dernières années". "Il faut aller vite, encore plus vite", a-t-il exhorté.

Un accord historique. 171 pays doivent signer l'accord de Paris sur le climat, a annoncé à l'ouverture de la cérémonie de signature le secrétaire général de l'ONU. "C'est un moment d'histoire. Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée", a déclaré Ban Ki-moon en français à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU.

Taxe carbone. "Je lance également un cri d'alarme sur les destructions des écosystèmes", a encore déclaré François Hollande, soulignant que "chaque année, 20 millions d'hectares de forêts partent en fumée en Asie du Sud-Est, en Asie, en Amérique latine". Selon lui, "l'engagement principal" des nations doit désormais être de "donner un prix au carbone" afin de renchérir le coût des activités polluantes. François Hollande s'est ainsi engagé "à cette tribune" et "au nom de la France" à ce que ce prix soit fixé "d'abord en France, en Europe et ensuite dans le monde entier".