Fortes intempéries à Madère

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Des inondations et glissements de terrain ont fait au moins 42 morts et plus d'une centaine de blessés.

Le chaos à Madère. L’île portugaise est complètement dévastée après les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi. Elles ont provoqué inondations et glissements de terrain.

La capitale, Funchal, a été semble-t-il extrêmement touchée. L'aéroport restait fermé samedi soir. "Nous n'avons pas encore de prévision de réouverture", a précisé un porte-parole des Aéroports du Portugal. Les rivières sont sorties de leurs lits, les routes se sont transformées en torrents, emportant de la boue et des débris, provoquant des glissements de terrain".

En plus de la pluie, les vents dépassant les 100 km/h et la mer agitée ont causé d'importants dégâts matériels sur l'île. Les inondations ont détruit des ponts et des maisons, en particulier dans la région de Funchal et de Ribeira Brava, sur la côte sud de l'île.

Le bilan provisoire fait état d’au moins 42 morts et au moins 120 blessés. Dans la partie basse de la capitale, plusieurs bâtiments ont dû être évacués et les routes étaient difficilement praticables, compliquant le travail des secours.

"Des centaines de personnes vont devoir être relogées", a déclaré le vice-président du gouvernement régional, Joao Cunha. Les autorités régionales, qui ont conseillé aux habitants de rester chez eux, ont fait appel aux médecins pour renforcer les services de santé des hôpitaux et réquisitionné des fonctionnaires municipaux pour aider aux opérations de secours.

En fin de soirée, le Premier ministre José Socrates et le ministre de l'Intérieur Rui Pereira étaient attendus sur l'"île aux fleurs", petit paradis touristique de 250.000 habitants, situé à 900 km au sud-ouest du Portugal et environ 500 km des côtes marocaines.

Une aide de Bruxelles ?

Samedi soir, le président du gouvernement régional, Alberto Joao Jardim, a indiqué s'être entretenu avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et annoncé qu'une aide allait être demandée à Bruxelles.