Explosion dans le métro : "les vitres sont tombées sur mes cuisses"

Près de la station de métro de Maelbeek, où a eu lieu l'explosion.
Près de la station de métro de Maelbeek, où a eu lieu l'explosion. © NICOLAS MAETERLINCK / Belga / AFP
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A.H. , modifié à
Le journaliste belge Charles Declercq était dans le métro, mardi mati,; lorsque l'explosion s'est produite à Bruxelles. Il livre son témoigne sur Europe 1. 
TÉMOIGNAGE

Charles Declercq était assis dans le métro bruxellois lorsque l'explosion a retenti, mardi matin. "Il devait être 9h05-9h10. En arrivant à la station Maelbeek, on a entendu une déflagration. Il nous a fallu quelques secondes pour réaliser", raconte-t-il sur Europe 1.

En état de choc. "J’étais un peu abasourdi, comme quand on a plongé et que les oreilles ne répondent pas", décrit-il. Dans cet état de choc, ce journaliste belge prend conscience que les vitres du métro sont tombées, "pas brisées mais descellées". "Elles sont sur mes cuisses", réalise-t-il alors. La rame est plongée dans le noir, "les gens crient". Sidéré, Charles Declercq ne sait dire avec certitude si l'explosion a eu lieu dans sa rame, dans un wagon voisin ou dans la station.

Des personnes "en sang". Très rapidement, le chauffeur du métro arrive avec une lampe et commence l'évacuation des passagers. "On a pu sortir par une des fenêtres du métro descellée, puis on est sorti par une sorte de quai technique", décrit-il. "Ça a pris 2-3 minutes mais ça a paru très long car on était dans une fumée âcre qui empêchait toute visibilité". "J’ai entendu une femme crier 'par ici il y a une sortie'", précise Charles Declercq. Le journaliste a ensuite pu sortir par une des portes vitrées de la station, qui était elle aussi brisée.

Dans sa fuite, il affirme avoir "vu des victimes, mais pas dans un état grave". "Quelques personnes étaient en sang, soit le leur, soit celui d’autres personnes qui ont été blessées"