États-Unis : nouvelle bordée d'insultes de Donald Trump contre son ex-conseillère

Donald Trump a qualifié son ancienne conseillère de "chien" et de "crapule" dans un tweet mardi
Donald Trump a qualifié son ancienne conseillère de "chien" et de "crapule" dans un tweet mardi © SAUL LOEB / AFP
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avec AFP
Donald Trump s'est une nouvelle fois fendu d'un tweet particulièrement cinglant à l'adresse de son ancienne conseillère Omarosa Manigault Newman mardi, la traitant de "chien" et de "crapule".

Le président des États-Unis a lancé une nouvelle bordée d'insultes contre une ex-conseillère, qui dans un livre à paraître ce mardi l'accuse de racisme et de misogynie, la traitant de "chien" et de "crapule".

Un tweet particulièrement cinglant. "Quand tu donnes sa chance à une crapule foldingue et pleurnicheuse et que tu lui donnes un boulot à la Maison-Blanche, je me dis que ça n'a simplement pas marché. Une bonne chose que le général Kelly ait rapidement viré ce chien !", a tweeté le président tôt mardi matin. 

La colère de Donald Trump est dirigée contre Omarosa Manigault Newman, 44 ans, une ancienne candidate à l'émission de téléréalité du président devenue ensuite une de ses conseillères à la Maison-Blanche. Elle a été limogée par John Kelly, le secrétaire général du 1.600 Pennsylvania avenue. La virulence du ton est frappante, même pour un président qui a pour habitude d'insulter régulièrement ses adversaires.

Une personnalité qui fait polémique. "Raciste", "intolérant", "misogyne", souffrant d'une "grave déficience mentale" et inapte à tenir la fonction suprême : Omarosa Manigault Newman, dont la personnalité abrasive avait fait les délices de l'émission de téléréalité The Apprentice du milliardaire, n'épargne pas son ancien mentor dans son livre à venir. Elle a provoqué un tollé ce week-end en dévoilant l'enregistrement de sa conversation avec le général Kelly quand il l'a licenciée, alors qu'ils se trouvaient dans une des salles ultra-sécurisée de la Maison-Blanche.

Un ton pas "présidentiel". Lundi elle n'a pas hésité à rendre public un bref enregistrement d'une conversation avec Donald Trump après son limogeage pour démontrer, selon elle, que le président ne sait pas ce qui se passe dans son équipe. Le président l'avait déjà traitée de "foldingue" lundi et procédé à une attaque en règle, tout en reconnaissant que son ton n'était pas "présidentiel". Il s'est justifié en affirmant que c'est pour contrecarrer les "Fake News Media".