États-Unis : Michael Flynn, ancien conseiller de Trump, inculpé dans l'affaire russe

Michael Flynn a été inculpé jeudi.
Michael Flynn a été inculpé jeudi. © TIMOTHY A. CLARY / AFP
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avec agences
L'ancien conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, Michael Flynn, a été inculpé dans l'enquête sur l'ingérence russe pendant l'élection présidentielle de 2016.

Michael Flynn, ancien et éphémère conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a été inculpé pour avoir menti aux enquêteurs dans le cadre de l'affaire russe, a annoncé vendredi la justice américaine. Le général Flynn a été inculpé jeudi notamment pour avoir menti sur la teneur de ses échanges avec l'ambassadeur russe à Washington sous Barack Obama, Sergueï Kisliak. Il devrait être présenté à un juge vendredi.

Accusé d'avoir délibérément menti. Les services du procureur spécial Robert Mueller, chargé de l'enquête sur une possible ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine, accusent Michael Flynn d'avoir menti au FBI : Michael Flynn, entendu le 24 janvier par des agents du FBI, a soutenu de façon mensongère qu'il n'avait pas demandé à Sergueï Kisliak de calmer le jeu à la suite de sanctions imposées par l'administration Obama à la Russie, indiquent les services du procureur spécial dans un document judiciaire rendu public vendredi. Flynn a également affirmé aux agents généraux qu'il ne se souvenait pas que le diplomate russe lui ait dit, en réponse à sa démarche, que Moscou avait opté pour une riposte modérée à ces sanctions.

Poussé à la démission. Entré en fonction le 20 janvier, jour de l'investiture de Donald Trump, Michael Flynn a été poussé à la démission le 13 février après des révélations sur ses entretiens avec l'ambassadeur russe avant l'arrivée du 45e président des États-Unis à la Maison-Blanche. Au cours de ces entretiens, Flynn aurait abordé la question des sanctions américaines contre la Russie et aurait ensuite dissimulé leur contenu au vice-président Mike Pence. Barack Obama a ordonné fin décembre 2016 l'expulsion de 35 diplomates russes et imposé des sanctions à deux agences de renseignement russes en représailles aux piratages informatiques imputés à Moscou pendant la campagne présidentielle américaine.