États-Unis : la mise à disposition de bases militaires pour loger les enfants de migrants pas nécessaires, pour l'instant

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Les bases militaires américaines n'ont pas été nécessaires pour accueillir les migrants mineurs © GUILLERMO ARIAS / AFP
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avec AFP
Le ministère américain de la Santé a annoncé mardi que les quatre bases militaires sélectionnées pour accueillir les enfants migrants ne sont pas nécessaires.

Les bases militaires ne sont, pour l'instant, pas nécessaires pour loger des enfants migrants entrés illégalement aux États-Unis, a indiqué lundi le ministère américain de la Santé (HHS), chargé de leur cas.

Le ministère de la Défense mis à contribution. Donald Trump avait donné l'ordre au ministère de la Défense de mettre, si nécessaire, à disposition du HHS tout bâtiment pouvant être utilisé pour loger des migrants, voire de construire de nouvelles installations. Le HHS avait alors demandé au ministère de la Défense de déterminer ses capacités à fournir jusqu'à 20.000 lits temporaires pour des enfants étrangers sur des installations militaires. Quatre bases avaient été sélectionnées, dont trois au Texas et une en Arkansas.

2.300 enfants dispersés dans tout le pays. "Nous n'avons pas besoin des lits", a indiqué le porte-parole du HHS, Mark Weber. Plus de 2.300 enfants ont été, en quelques semaines, séparés de leurs parents et dispersés dans tout le pays, hébergés dans des centres d'accueil gérés par le HHS, conformément à la politique de "tolérance zéro" du président Donald Trump à l'encontre de l'immigration illégale.

11.800 enfants encore détenus. Face à l'indignation mondiale provoquée par cette politique, le président américain a annoncé le 20 juin mettre fin aux séparations des familles à la frontière. Plusieurs centaines d'enfants ont été depuis réunis avec leurs parents. Le ministère de la Santé américain a reconnu avoir recours à des tests ADN afin de vérifier l'identité de ceux restant. Au total, quelque 11.800 mineurs sont encore retenus par les autorités américaines après avoir traversé illégalement la frontière avec le Mexique. Près de 80% d'entre eux sont des adolescents arrivés sans leurs parents.