États-Unis : la femme du tueur d'Orlando inculpée pour aide indirecte à une organisation terroriste

La femme d'Omar Mateen, qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit gay d'Orlando en juin dernier, a été formellement inculpée mardi.
La femme d'Omar Mateen, qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit gay d'Orlando en juin dernier, a été formellement inculpée mardi. © GERARDO MORA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
La femme du terroriste a été formellement inculpée mardi d'aide indirecte à une organisation terroriste et d'obstruction à la justice.

La femme d'Omar M., qui a tué 49 personnes dans une boîte de nuit gay d'Orlando en juin dernier, a été formellement inculpée mardi d'aide indirecte à une organisation terroriste et d'obstruction à la justice.

"En connaissance de cause". D'après l'acte d'accusation, Noor Zahi S., citoyenne américaine d'origine palestinienne, a "en connaissance de cause aidé Omar M.", au moins entre fin avril 2016 et l'attaque du 12 juin, dans sa "tentative d'apporter un 'soutien et des ressources substantiels'" à "une organisation étrangère terroriste, à savoir l'État islamique (EI)".

Un comportement "trompeur". En outre, elle "s'est en connaissance de cause comportée de façon trompeuse" envers des enquêteurs de la police de Floride et envers les agents spéciaux du Bureau fédéral d'enquête, ajoute le document d'inculpation obtenu par l'AFP. La femme du terroriste été arrêtée lundi par le FBI à son domicile à Rodeo, ville située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de San Francisco, en Californie. Elle devait comparaître mardi matin devant un tribunal d'Oakland.

"Je n'approuve pas ce qu'il a fait". La fusillade du 12 juin 2016 dans le club Pulse a été la pire attaque terroriste depuis le 11 septembre 2001 aux États-Unis, faisant 49 morts et 53 blessés. L'auteur du massacre a été abattu par les forces de l'ordre. L'homme, dont les parents ont immigré d'Afghanistan, s'était semble-t-il autoradicalisé en consultant de la propagande djihadiste sur Internet. Dans un entretien en novembre au New York Times, Noor Salman avait dit qu'elle "ignorait tout" concernant l'attaque. "Je n'approuve pas ce qu'il a fait", avait-elle ajouté.