États-Unis : Donald Trump s'énerve après l'enseigne qui ne vend plus la marque de sa fille Ivanka

Nordstrom
Nordstrom était menacé d'un boycott des anti-Trump si la chaîne persistait à vendre la marque de sa fille Ivanka. © JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
La chaîne de magasins Nordstrom a décidé de ne plus vendre la marque signée de la fille du président américain, officiellement pour des raisons de "performance" de ventes.

Donald Trump a critiqué mercredi la décision "injuste" de la chaîne de magasins de luxe Nordstrom de cesser de vendre la ligne de vêtements de sa fille aînée Ivanka. "Ma fille Ivanka a été traitée de manière si injuste par Nordstrom. C'est une personne incroyable qui me pousse toujours à faire le bon choix. Terrible !", a déclaré le président sur Twitter, quelques minutes seulement après avoir prononcé un discours sur la sécurité intérieure devant l'association des shérifs américains. 

Une marque menacée de boycott. Depuis son élection en novembre, le nouveau président américain s'en est pris à plusieurs multinationales (General Motors, Ford…) pour leurs délocalisations au Mexique, mais c'est la première fois que sa charge est directement liée aux entreprises gérées par son clan familial. Visé par des appels au boycott, Nordstrom avait annoncé la semaine dernière qu'il ne vendrait plus dans ses magasins les sacs, chaussures et vêtements de la marque Ivanka Trump. Contactée par l'AFP, une porte-parole du groupe avait alors assuré avoir pris cette décision sur le seul critère du niveau des ventes. "En nous basant sur la performance de la marque, nous avons décidé de ne pas acheter [de produits Ivanka Trump] cette saison", avait déclaré cette porte-parole dans un courriel.

L'Amérique se divise un peu plus… Le groupe américain, qui dispose de près de 350 magasins aux États-Unis et au Canada, figurait notamment sur la liste des entreprises à boycotter établie par le site "Grab Your Wallet" parce qu'il vendait des articles Ivanka Trump, aux côtés d'autres grands magasins comme Macy's ou Bloomingdale's. De nombreuses entreprises, dont Uber, New Balance, Pepsi ou Budweiser, ont récemment fait l'objet d'appels au boycott lancés par des pro ou anti-Trump, reflétant l'extrême division de la société américaine depuis la dernière campagne présidentielle.