Epilogue pénal pour DSK

© REUTERS
  • Copié
La rédaction d'Europe1.fr et notre correspondant sur place Jean-Philippe Balasse, notre envoyé spécial Sébastien Krebs , modifié à
Revivez l'audience de mardi et les réactions qui ont suivi le classement de l'affaire, minute par minute.

Le cauchemar judiciaire de Dominique Strauss-Kahn touche à sa fin. Le juge Michael Obus devrait annoncer mardi, à l’issue d’une ultime audience de l’ex-directeur général du FMI, la fin des poursuites à son encontre. Un épilogue qui ferait suite à la recommandation du parquet lundi d’abandonner toutes les charges, dont agression sexuelle et séquestration, qui pèsent sur DSK.

Suivez les informations de notre correspondant sur Twitter.

20h40 : Laisser DSK choisir "ses formes d'intervention". François Hollande estime qu'il faut à présent "laisser" à Dominique Strauss-Kahn la "liberté de choisir ses moments" et "ses formes d'intervention".

20h35 : L'abandon des poursuites, "une indécence crasse", réagit l'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, dans une interview à 20minutes.fr. "Je regrette cette issue. Je le regrette pour Nafissatou Diallo car je la crois", ajoute-t-il.

20h20 : Il faut laisser à DSK la "liberté" de choisir ses "formes d'intervention", selon François Hollande, qui demande "du respect pour ce moment d'émotion qui a dû être le sien lorsqu'il a pris connaissance du jugement".

La justice américaine a rejeté, selon un document officiel de la cour d'appel de New York, la demande d'appel des avocats de Nafissatou Diallo après l'abandon des poursuites pour crimes sexuels intentées contre Dominique Strauss-Kahn, qui devrait désormais pouvoir quitter librement les Etats-Unis.

19h40 : "Son analyse et son expertise seront nécessaires", affirme Manuel Valls dans une interview aux Echos. "Je me réjouis aujourd’hui qu’un ami retrouve sa liberté et son innocence", ajoute le candidat à la primaire socialiste.

ces dernières semaines, selon son biographe Michel Taubmann, sur Europe 1. "Il s'entretenait, il était bronzé", "il faisait 1/2 heure à une heure d'exercice par jour. "J'ai senti un homme qui était en train de redevenir lui-même", poursuit-il.

19h20 : L'"immense soulagement" de Martine Aubry. "C'est pour moi un immense soulagement. Je suis très heureuse pour Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair. Je le dis profondément. Je pense que nous devons réfléchir dans ce moment, à la vérité des faits, au respect des personnes, des victimes ou des coupables présumés et au respect de la justice", dit la candidate à la primaire PS à la sortie du bureau national consacré à la crise.

19h16 : "Un comportement déplacé", "pas un crime". ce sont les mots de Benjamin Brafman, l'un des avocats de DSK, à l'issue de l'audience. "Ce n'était pas une relation forcée. On peut peut-être avoir un comportement déplacé mais c'est différent d'un crime et cette affaire a été traitée comme s'il s'agissait d'un crime".

19h15 : Cambadélis est "très heureux que DSK soit blanchi", déclare-t-il sur Europe 1.

, estime François Bayrou, interviewé par Arlette Chabot sur Europe 1. "Ce qui est frappant, c'est qu'il y a des questions qui demeurent sans réponses", regrette-t-il, estimant que "la justice américaine, les nuances...ce n'est pas très clair pour les Français".

19h10 : Anne Mansouret est "scandalisée", dit-elle à l'AFP. "Ils sont tous à répéter que Dominique Strauss-Kahn sort blanchi. Non il ne sort pas blanchi", ajoute-t-elle.

19h05 : Une audience au civil "dans un an environ", selon Stephen Dreyfuss, avocat et ancien adjoint du procureur de New York, sur Europe 1.  

18h55 : DSK s'exprimera dans dix quotidiens du monde entier, selon les informations de Challenges.

, affirme Marie-George Buffet sur Europe 1. "Il est dommage qu"on ne puisse pas arriver à un procès" pénal, ajoute-t-elle. "on oublie souvent de parler de la présumée victime".

, salue Jack Lang, sur Europe 1. "Il est lavé de toutes les accusations portées contre lui, une immense injustice a été commise. Et quel gâchis ! Pour le Fonds monétaire international, pour la vie civique et politique. Quel gâchis aussi pour la vie médiatique", ajoute-t-il.

18h31 : "Le procureur a abandonné une femme innocente", dit Kenneth Thompson, avocat de Nafissatou Diallo.

, à la sortie de l'audience, et a hâte de rentrer dans son pays", "je m'exprimerai plus longuement lors de mon retour en France", ajoute-t-il.

18h25 : "DSK et sa femme veulent retrouver leur vie privée", dit Benjamin Brafman, l'un ses avocats de DSK, selon notre envoyé spécial.

, écrit Dominique Strauss-Kahn dans un communiqué diffusé après l'audience, que notre envoyé spécial s'est procuré. "je veux remercier tous mes amis en France et aux Etats-Unis qui ont cru en mon innocence, ainsi que les milliers de personnes qui nous ont envoyé leur soutien, personnellement par écrit". DSK se dit particulièrement "reconnaissant envers" Anne Sinclair et leur famille, "qui sont passés à travers cette épreuve avec moi". Il se dit également reconnaissant envers le juge Obus et son équipe, et "honoré" de la décision du procureur de demander l'abandon des poursuites lundi.

, sans faire de déclaration. Il s'est engouffré dans une voiture noire, sa femme Anne Sinclair arborait un sourire ainsi que son avocat Benjamin Brafman, l'air triomphal, selon l'AFP.

18h05 : DSK ne pourra pas récupérer son passeport tout de suite. Selon le correspondant d'Europe 1 sur son compte Twitter, l'appel de Kenneth Thompson, suite au refus de la nomination d'un procureur spécial, a pour conséquence un délai de 30 jours.

de l'abandon des poursuites à l'encontre de DSK, sur Europe 1. "Les choses sont derrière nous", ajoute-t-il. Selon lui, Dominique Strauss-Kahn "souhaite revenir en France et s'expliquer devant les Français".

18h : L'un des avocats de Diallo, Douglas Widgor, s'avoue "déçu", en direct sur Europe 1. "Je le regrette, non seulement pour Mme Diallo mais aussi pour d'autres victime", "qui perdront confiance dans le système judiciaire".

à l'encontre de DSK, d'après Reuters.

17h48 : Le procureur lit l'intégralité de la motion, qui contient sa demande d'abandon des poursuites à l'encontre de DSK. L'abandon des poursuites n'est pas requis "à la légère", dit-il.

, selon les informations d'Europe 1.

, selon Douglas Wigdor, l'un de ses avocats, interviewé sur Europe 1

17h30 : Une caméra dans la salle d'audience, selon notre envoyé spécial Sébastien Krebs.

L'avocat de Nafissatou Diallo est arrivé au tribunal.

© Capture d'écran i-Télé

17h25 : Kenneth Thompson arrive dans la salle d'audience, selon le compte Twitter du correspondant d'Europe 1 sur place. Les avocats de DSK, Benjamin Brafman et William Taylor, sont égalements arrivés.

17h20 : "L'heure est à la reconstruction", dit Jean-Christophe Cambadélis au JDD.fr. "Cet homme, à qui on promettait 75 ans de prison , a désormais un avenir. Qu'en fera-t-il ? Lui seul à la réponse !", a ajouté ce proche de DSK.

17h15 : DSK devrait faire une allocution publique après l'audience, selon France 2.

, accompagné d'Anne Sinclair. Attendu par une centaine de journalistes, l'ancien patron du FMI, le visage grave, en costume sombre et chemise claire, est arrivé avec Anne Sinclair, en jupe et gilet noirs.

sortie dsk anne sinclair le 23 aout CAPTURE ITELE 930620

© CAPTURE ITELE

16h55 : DSK quitte sa maison avec Anne Sinclair, en direction du tribunal.

16h50 : DSK "détendu et reposé", après avoir passé des vacances dans les montagnes Rocheuses, dans l'ouest des Etats-Unis, confie à l'AFP son biographe Michel Taubmann.

Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, l'avait demandé, en remplacement du procureur Cyrus Vance, qui a demandé lundi à la justice d'abandonner les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn. "Le tribunal a conclu que rien ne justifiait la récusation du procureur. Dès lors, la demande est rejetée", écrit Michael Obus.

23.08-feministes-dsk

16h : Manifestation de féministes devant le tribunal. "DSK, honte à toi!" ou "Nafissatou, on te croit", peut-on lire sur des pancartes brandies par quelque 25 féministes, manifestant devant le tribunal de Manhattan. Lundi, une vingtaine de féministes parmi lesquelles se trouvaient une bonne partie de ces mêmes femmes ont déjà manifesté pour protester contre la décision du procureur d'abandonner les poursuites contre DSK.