Enquête russe : Trump veut être "traité équitablement" s'il parle au procureur spécial

Donald Trump dénonce la chasse aux sorcières que mènent Robert Mueller et ses équipes dans l'enquête sur l'ingérence russe.
Donald Trump dénonce la chasse aux sorcières que mènent Robert Mueller et ses équipes dans l'enquête sur l'ingérence russe. © Mandel NGAN / AFP
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avec AFP , modifié à
Donald Trump "adorerait" parler au procureur spécial Mueller, qui enquête sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle de 2016.

Donald Trump a affirmé vendredi qu'il "adorerait parler" avec Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l'enquête sur l'ingérence russe, mais seulement s'il était "traité équitablement".

"Chasse aux sorcières". "J'adorerais parler… Personne ne veut parler plus que moi. J'adorerais parler parce qu'on a rien fait de mal", a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche, avant d'ajouter : "Je dois savoir si on sera traité équitablement. Pour l'instant c'est une pure chasse aux sorcières". Donald Trump a ensuite remis en cause l'intégrité et l'impartialité de Robert Mueller, jetant l'opprobre sur son enquête. "Vous avez un groupe d'enquêteurs qui sont tous démocrates... En toute honnêteté, Bob Mueller a travaillé pour Obama pendant huit ans".

Le président républicain et la Maison-Blanche s'en prennent depuis des mois au procureur spécial. "Pourquoi est-ce que l'équipe Mueller compte 13 démocrates endurcis, certains grands soutiens de Hillary la crapule, et Zéro républicains ? Un autre démocrate a été récemment ajouté... Est-ce que quelqu'un pense que c'est juste? Et pourtant, il n'y a PAS DE COLLUSION !", avait-il notamment tweeté en mars.

 

Plusieurs proches déjà entendus. Plusieurs proches du président ont déjà été entendus dans le cadre de cette enquête, qui vise à déterminer s'il y a eu une collusion entre Moscou et l'équipe de campagne du milliardaire républicain lors de l'élection de 2016. En janvier, interrogé sur la possibilité de répondre lui-même aux questions du procureur spécial, Donald Trump avait déclaré : "Nous verrons ce qui se passera".