Un char israélien à la frontière avec la Syrie. 1:30
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Ariane Lavrilleux, édité par Dylan Gamba , modifié à
Jeudi, des tirs de roquettes en provenance de Syrie ont été tirés vers des positions israéliennes. "Notre armée est très forte et Jérusalem est en général épargné par les tirs de roquettes iraniennes", explique au micro d'Europe 1 une habitante de Jérusalem.
REPORTAGE

Regain de tension dans la région. Jeudi, au lendemain de la décision de Donald Trump du retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, des tirs de roquettes en provenance de Syrie, directement attribués à l'Iran, ont été tirés vers des positions israéliennes. L'Etat hébreu a réagi et a confirmé avoir frappé "presque toutes les infrastructures iraniennes" en Syrie. A Jérusalem s'étalent des unes de journaux consacrées aux frappes israéliennes.

Résilience de la population. Mais dans la ville, la population fait preuve de résilience. "Je pense que l’on est capable de faire face. Notre armée est très forte et Jérusalem est en général épargnée par les tirs de roquettes iraniennes, parce que c’est aussi un lieu saint pour leur religion", explique au micro d'Europe 1 Marina, attablée à la terrasse d'un restaurant. Itamaho, qui lui fait face, ne dit pas autre chose. "Malheureusement, en Israël, nous sommes régulièrement en guerre, donc nous l’acceptons et nous sommes prêts", expose-t-il.

"C'est mon pays et je le protégerai". Le jeune serveur et réserviste Mosha se sent davantage concerné, mais pas plus inquiet pour autant. "S’il se passe quelque chose, ma copine et moi devrons rejoindre l’armée mais c’est la vie et nous devons protéger notre pays", déclare-t-il, avant de conclure : "j’ai choisi de vivre ici, c’est mon pays et je le protégerai".