L'Iran célèbre dans les rues la réélection de Rohani

Des milliers d'Iraniens sont descendus dans la rue

Peu après l'annonce de la victoire d'Hassan Rohani, Téhéran a été envahi par ses habitants, descendu fêter la victoire des réformes contre le conservateur Ebrahim Raissi.

BEHROUZ MEHRI

Une ouverture au monde

La volonté d'ouverture au monde du président Hassan Rohani est très appréciée.

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La foule crie sa joie

Parmi les différentes manifestations de joie, un cri revient: "Nous sommes tellement heureux!"

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Deux jeunes partisans brandissent une pancarte d'Hassan Rohani

Filles et garçons sont ensemble, tapent dans leurs mains, portent des rubans, des foulards, des bandanas aux couleurs -violet et vert- des modérés et des réformateurs qui soutiennent Hassan Rohani.

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Les partisans d'Hassan Rohani ont dansé pour célébrer leur victoire

Très vite, la longue avenue Vali-Asr de 18 km qui traverse Téhéran du nord au sud est complètement envahie, provoquant d'immenses embouteillages dans une ville déjà saturée de voitures et de motos.

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La musique s'est mêlée aux cris de joie

"Après un mois stressant, nous sommes vraiment soulagés", confie un partisan.

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La réélection du président sortant iranien modéré, Hassan Rohani a déclenché une nuit de fête dans les rues de Téhéran.

"Longue vie à Rohani !" Avec 57% des voix au premier tour, le modéré Hassan Rohani a largement devancer son rival conservateur Ebrahim Raissi. Ce résultat a déclenché une liesse populaire dans les rues de Téhéran, la capitale iranienne. 

Une nuit de fête. Dès l'annonce des résultats, ils étaient des dizaines de milliers, pour la plupart jeunes, à célébrer la victoire d'Hassan Rohani. La nuit avançant, la foule de plus en plus importante se dirige vers les grandes avenues et les grandes places de Téhéran. Cris de joie, klaxons, chants patriotiques et musique se sont emparés de la ville. 

Un mouvement de liesse national. Les célébrations de la victoire n'ont pas été cantonnées à Téhéran. Elles ont touché toutes les grandes villes et provinces du pays. Dans la ville sainte de Machhad (nord-est) où les concerts ont été interdits par l'imam de la prière du vendredi, l'ayatollah ultraconservateur Ahmad Allamolhoda, beau-père d'Ebrahim Raissi, les jeunes hurlent: "Nous n'avons pas quitté la ville, nous l'avons reprise".

Préparer l'après-Rohani. Hassan Rohani ne pourra pas se représenter à sa succession dans quatre ans, alors ses partisans ont déjà trouvé son successeur: son premier vice-président Es-Hagh Jahanguiri. Au milieu de la foule de Téhéran, une banderole est claire "Quand tu partiras Rohani, laisse les clés sous le paillasson pour Jahanguiri". Signe que ses partisans veulent que les changements et les réformes promises par le président perdurent dans le temps.