En Egypte, Jean-Yves Le Drian évoque les dossiers libyen et syrien

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Jean-Yves Le Drian, arrivé samedi soir au Caire, a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que son homologue Sameh Choukri. © KHALED DESOUKI / AFP
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avec AFP , modifié à
En Libye, "le processus politique doit aller de l'avant", a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères lors d'une visite en Egypte. 

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a mené dimanche au Caire en Egypte des entretiens, notamment avec le président Abdel Fattah Al-Sissi, sur les dossiers libyen, syrien ou encore palestinien.

"Concordance de vues" au sujet de la Libye. Jean-Yves Le Drian, arrivé samedi soir au Caire, a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ainsi que son homologue Sameh Choukri et le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit. Abdel Fattah al-Sissi a évoqué avec Jean-Yves Le Drian le renforcement des relations bilatérales et les questions régionales, dont les développements sur la scène libyenne, selon le porte-parole de la présidence égyptienne Bassam Radi. "Il y a eu une concordance de vues sur le fait qu'un progrès relatif a été réalisé en Libye, ce qui nécessite la tenue d'élections avant la fin de l'année", a ajouté le porte-parole.

En Libye, "le processus politique doit aller de l'avant (...) c'est-à-dire faire en sorte que le processus électoral qui est le processus indispensable, puisse se faire d'ici la fin de l'année", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors d'une conférence de presse aux côtés de Sameh Choukri. Le conflit israélo-palestinien et la guerre en Syrie ont également été évoqués lors des échanges.

Et la question des droits de l'homme ? En outre, la question des droits de l'Homme en Egypte a été soulevée avec le président Sissi. "La vitalité de la société civile et la garantie des libertés publiques sont le meilleur rempart contre le terrorisme", a ajouté Jean-Yves Le Drian. Le ministre français a même précisé que c'est  Abdel Fattah al-Sissi lui-même qui a "abordé la question en ouverture de discussion". Le régime d'Abdel Fattah al-Sissi est régulièrement montré du doigt par les organisations de défense des droits de l'Homme qui dénoncent des violations des libertés individuelles et la répression des opposants.