Donald Trump estime qu'il est temps de travailler de manière "constructive" avec Moscou

Vladimir Poutine avait "catégoriquement" nié son intervention dans l'élection présidentielle américaine lors de sa première rencontre avec Donald Trump, vendredi.
Vladimir Poutine avait "catégoriquement" nié son intervention dans l'élection présidentielle américaine lors de sa première rencontre avec Donald Trump, vendredi. © Mikhail KLIMENTIEV / SPUTNIK / AFP
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avec AFP
Vladimir Poutine avait "catégoriquement" nié son intervention dans l'élection présidentielle américaine lors de sa première rencontre avec Donald Trump, vendredi.

"Il est temps d'aller de l'avant et de travailler de manière constructive avec la Russie", a tweeté dimanche le président américain Donald Trump, ajoutant que son homologue russe Vladimir Poutine avait "nié catégoriquement" s'être mêlé de l'élection présidentielle américaine de 2016.

"J'ai fermement interrogé le président Poutine." "J'ai fermement interrogé le président Poutine à deux reprises sur son intervention dans notre élection", a ajouté Donald Trump, à son retour d'un périple de quatre jours en Europe, au cours duquel il a rencontré Vladimir Poutine pour la première fois : "Il l'a catégoriquement niée." La Russie a toujours démenti toute ingérence dans le processus électoral de 2016.

"J'ai donné des éclaircissements. Il m'a semblé qu'il était satisfait de ces réponses" et qu'il les a "acceptées", avait dit samedi Vladimir Poutine, confirmant le récit fait la veille à ce sujet par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Donald Trump avait estimé le même jour que leur rencontre avait été "formidable". Et la Maison-Blanche avait affirmé qu'il était monté à l'offensive face à Vladimir Poutine sur l'interférence avec l'élection américaine.

Des déclarations divergentes. Les déclarations russes et américaines à l'issue de la longue rencontre entre les deux présidents, en marge du sommet du G20 en Allemagne, ont divergé sur ce sujet qui empoisonne la présidence Trump depuis le début. 

L'ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies s'est montrée nettement moins convaincue par les dénégations du Kremlin, selon l'extrait d'un entretien enregistré samedi que CNN doit diffuser dimanche, pour insister sur le fait que le président américain Donald Trump avait bien pris de front son homologue russe. "Il a confronté le président Poutine, il en a fait le premier sujet abordé", a déclaré Nikki Haley. "Tout le monde sait que la Russie a interféré dans nos élections".

"Poutine a fait exactement ce que nous pensions." Donald Trump "voulait le regarder dans les yeux, lui faire savoir que (...) nous savons que vous avez interféré dans nos élections, oui, nous savons que vous l'avez fait et arrêtez", a-t-elle poursuivi. "Et je pense que le président Poutine a fait exactement ce que nous pensions qu'il allait faire, il a nié". Pour Nikki Haley, la version russe n'est que "la Russie qui tente de sauver la face. Et ils ne le peuvent pas. Ils ne le peuvent pas".

Le président américain a également indiqué dimanche dans une série matinale de tweets dont il est coutumier avoir discuté avec Vladimir Poutine de la "création d'une unité de cybersécurité impénétrable" afin de lutter contre "le piratage d'élections, et de nombreuses autres choses négatives".

Pas d'allègement de sanctions contre Moscou avant que Syrie et Ukraine soient "résolus"

Le président américain Donald Trump a assuré dimanche que les sanctions mises en oeuvre contre la Russie ne seraient pas allégées tant que les situations en Ukraine et en Syrie ne seraient pas résolues. "Rien ne sera fait jusqu'à ce que les problèmes ukrainiens et syriens soient résolus", a tweeté le président américain. "Les sanctions n'ont pas été abordées" lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine.