Didier Le Bret : "Il y a beaucoup moins de guerres aujourd’hui"

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J.R. , modifié à
Didier Le Bret, diplomate et soutien de Vincent Peillon, estime que la situation internationale n’est pas pire qu’avant, malgré les conflits au Proche et au Moyen-Orient. 
INTERVIEW

La situation internationale, marquée par le conflit en Syrie notamment, est-elle pire aujourd’hui qu’il y’a quelques années ? Pour Didier Le Bret, diplomate et soutien de Vincent Peillon à la primaire de la gauche, la réponse est clairement non. "Il y a beaucoup moins de guerres avec beaucoup moins de victimes aujourd’hui", a assuré l’auteur du livre L’homme aux défis des crises, invité mercredi soir au Club de la presse d'Europe 1.

"La Syrie a un effet loupe qui rend tout le reste invisible". "Dans la période qui a suivi l’immédiat après-Seconde Guerre mondiale, il y a eu une vingtaine de conflits inter-étatiques en 25 ans qui ont dévasté la planète. Il y en a eu moins d’une dizaine dans les 25 ans suivants. On est focalisé sur la Syrie, qui a un effet loupe et qui rend tout le reste invisible", a-t-il analysé.

Didier Le Bret a également assuré que le pessimisme ambiant est loin d’être justifié, préférant mettre l’accent sur les réussites récentes en Afrique ou en matière écologique. "Des tas de choses vont mieux, mais on ne connaît pas leur développement. Si on regarde les questions écologiques, le meilleur avec la COP21 est possible, comme le pire, avec la montée des populismes. Dans un autre domaine, le taux d’alphabétisation est passé de 40 à 80% en Afrique dans les dernières années", a conclu Didier Le Bret.