Deux morts, de nombreux disparus dans le naufrage d'un bateau de Rohingyas au Bangladesh

Plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh au cours des six dernières semaines. (Illustration)
Plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh au cours des six dernières semaines. (Illustration) © K M ASAD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Selon des responsables, une centaine de personnes étaient à bord du navire lorsqu'il a coulé à l'embouchure de la rivière Naf qui sépare la Birmanie et le Bangladesh.

Le naufrage d'un bateau chargé de Rohingyas fuyant les violences, dont cette minorité musulmane est victime en Birmanie, dimanche soir près de la côte du Bangladesh a fait au moins deux morts et de nombreux disparus, selon des officiels bangladais.

Selon des responsables des garde-frontières et des garde-côtes, environ une centaine de personnes étaient à bord du navire lorsqu'il a coulé à l'embouchure de la rivière Naf qui sépare la Birmanie et le Bangladesh. "Nous avons récupéré deux corps", a indiqué un commandant des garde-côtes, Alauddin Nayan, en indiquant dans un premier temps que deux personnes avaient été repêchées et que des recherches avaient été lancées.

Un naufrage causé par une météo agitée. Onze autre personnes ont pu être secourues, dont trois femmes et deux enfants, a ensuite affirmé Abdul Jalil, un responsable des garde-côtes bangladais. "Nous avons parlé à plusieurs survivants. L'un d'entre eux a dit que le bateau transportait 80 à 100 personnes, dont 30 à 35 hommes", a-t-il rapporté. Le bateau ayant coulé près de la frontière birmane, Abdul Jalil a expliqué que des personnes avaient pu nager jusqu'à la côte. Selon des médias locaux citant un survivant, le naufrage a été causé par de grosses vagues et du mauvais temps.

Plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui au Bangladesh. Plus d'un demi-million de Rohingyas ont fui vers le Bangladesh au cours des six dernières semaines pour échapper à la répression de l'armée birmane déclenchée après des attaques de postes-frontières par des rebelles rohingyas.