Des responsables du culte bouddhiste en France s'inquiètent pour le devenir de leur religion dans l'Hexagone, des montants de cotisations vieillesse et maladie et des arriérés qui leur sont réclamés, et ont écrit une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle.
Jusqu'en 2009, les religieux d'une quarantaine de pagodes bouddhistes relevaient de la couverture maladie universelle (CMU) et ne cotisaient pas pour la retraite. Ils doivent désormais s'en acquitter auprès de la Caisse d'assurance vieillesse invalidité et maladie des cultes (Cavimac), et s'inquiètent de ces frais pour le devenir de leur religion en France. Les cotisations demandées aux religieux sont les mêmes que celles d'un salarié payé au Smic.