MH370 : les recherches s'arrêtent à La Réunion, place à la vigilance renforcée

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B.W. avec Reuters , modifié à
Le dispositif de recherches des débris de l'avion sur les côtes de l'île est remplacé par une "vigilance renforcée".

Depuis la fin juillet, le rivage de La Réunion a été passé au peigne fin pour tenter de retrouver des débris de l'avion de la Malaysian Airlines disparu en mars 2014. Ces recherches ont été interrompues lundi et remplacées par un dispositif de "vigilance attentive".

"Rapporter toute observation suspecte". D'après la préfecture de l'île, "les chances statistiques de découvrir des débris du MH370 au cours de recherches dirigées apparaissent comme extrêmement faibles". Ces recherches étaient coordonnées par ses services depuis le 7 août, soit quelques jours après la découverte sur le littoral de Saint-André d'un morceau d'aile d'avion identifié quelques jours plus tard comme un "flaperon" provenant d'un Boeing 777 du même type que l'avion de la compagnie malaisienne. Le 5 août, le procureur de la République adjoint de Paris, chargé de l'enquête sur cette découverte, avait indiqué qu'il existait "de très fortes présomptions" que cette pièce provienne du vol MH370.

Désormais, militaires et policiers maintiendront une simple vigilance en mer et sur le littoral à l'occasion de leurs missions habituelles. Les usagers de la mer et les navigateurs aériens sont pour leur part invités à "rapporter toute observation suspecte". 

Des objets confiés aux gendarmes. Dix jours de recherches en mer menées par un avion Casa de l'armée de l'Air, deux hélicoptères et une vedette de la gendarmerie n'ont permis aucune nouvelle découverte d'objets susceptibles d'intéresser l'enquête en cours. "Certains des objets collectés sur le rivage ont été confiés à la Brigade de gendarmerie des transports aériens pour les besoins de l'enquête judiciaire", précise toutefois la préfecture, sans préciser la nature de ces objets. 

Divers débris, allant de simples bouteilles d'eau minérales portant des inscriptions asiatiques à des pièces difficilement identifiables ont été ramassées ces deux dernières semaines sur le littoral nord-est de l'île par les forces de sécurité, des employés municipaux ou des promeneurs.