COP21 : "Il y aura un accord à Paris" estime François Hollande

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N.M. avec AFP , modifié à
Le président de la République a aussi assuré lundi que la transition écologique devait être "un atout" et non "une contrainte".

Le président de la République François Hollande a réaffirmé lundi qu'il y aurait un accord à la conférence sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 13 décembre, la question étant de savoir "à quel niveau" il se ferait et s'il pourrait être révisé régulièrement. Les délégations de 195 pays ont débuté lundi à Bonn la dernière semaine de négociations avant la conférence climat de Paris COP21, où un accord mondial pour lutter contre le réchauffement inédit de la planète est espéré. 

Un accord à réviser dans l'avenir ? "Nous avons une certaine confiance dans le résultat de cette conférence dès lors que les Etats se sont engagés et que des contributions ont été portées", a affirmé le président de la République, lors de la 4e conférence sociale de son quinquennat. "Il y aura un accord à Paris. Toute la question est de savoir à quel niveau se fera l'accord et si nous pourrons régulièrement le réviser. C'est ça l'enjeu de la négociation", a-t-il poursuivi.

La transition écologique ? "Un atout économique"... Selon François Hollande, la question est aussi "de savoir si la France, qui a de l'avance sur un certain nombre de technologies, aussi bien pour l'efficacité énergétique que pour le renouvelable, va accentuer son avance ou va se laisser finalement" dépasser. "Nous devons faire de la transition écologique non pas une contrainte, une somme de réglementations, une nouvelle fiscalité", mais "un atout économique et aussi un mieux vivre tout en protégeant la planète", a-t-il plaidé.

... "l'avenir de l'industrie en France". "Aujourd'hui près d'un million de personnes travaillent directement dans l'économie verte. Demain nous pensons que ce sera le double, voire le triple", a fait valoir le chef de l'Etat. Considérant que "la transition énergétique et écologique, c'est l'avenir de l'industrie en France", il a demandé aux partenaires sociaux "de prendre toute leur part dans la définition des choix concernant à la fois "les modes de production, le soutien à l'activité, l'organisation de travail et la formation".