Conflit syrien : le ministre américain de la Défense favorable à une solution diplomatique

Jim Mattis, le ministre américain de la Défense.
Jim Mattis, le ministre américain de la Défense. © WAKIL KOHSAR / AFP
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avec AFP , modifié à
Après l'effondrement du groupe État islamique, Jim Mattis a indiqué qu'il soutenait le processus de Genève de l'ONU. Il veut également trouver une solution pour les minorités.

Le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, s'est prononcé lundi en faveur d'une solution diplomatique au conflit syrien, au moment où les Etats-Unis et leurs alliés réfléchissent à l'avenir du pays après l'effondrement du groupe État islamique (EI). S'adressant aux journalistes avant son arrivée en Finlande, Jim Mattis a affirmé que les évaluations des services de renseignement - fondées principalement sur le nombre de djihadistes qui se sont rendus, ont déserté ou ont été blessés - montraient que l'EI était "en chute libre".

L'enjeu des minorités syriennes. Il a indiqué soutenir le processus de Genève de l'ONU qui, parallèlement à un projet mené par la Russie et l'Iran, oeuvre pour parvenir à une solution diplomatique.  "En gros, nous essayons de régler la question par la voie diplomatique et de nous assurer que les minorités, quelles qu'elles soient, ne sont pas soumises à ce que nous avons vu sous le régime du président Bachar al-Assad", a-t-il dit. 

Défaites majeures de l'État islamique. La lutte contre l'EI en Irak et en Syrie n'est pas terminée, mais les djihadistes sont acculés après avoir subi une série de défaites majeures et perdu la majeure partie du territoire qu'ils avaient conquis depuis 2014. Les membres de la coalition dirigée par les États-Unis attendent que ceux-ci clarifient leur position sur l'avenir de la Syrie.

Une visite à Bruxelles après la Finlande. Jim Mattis s'est rendu en Finlande pour lancer une semaine de pourparlers avec des alliés régionaux et des partenaires de l'OTAN, axés sur les questions de sécurité, y compris l'EI et l'affirmation militaire accrue de la Russie. Et il se rendra à Bruxelles au siège de l'OTAN. Sa visite à Helsinki met en lumière le fonctionnement du "Groupe du Nord" de l'Europe, composé de 12 nations (Danemark, Estonie, Finlande, Allemagne, Islande, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Suède et Grande-Bretagne).