Colombie : 31 personnes blessées dans une explosion à Bogota

Le maire de Bogota Enrique Penalosa a annoncé la mort d'un policier.
Le maire de Bogota Enrique Penalosa a annoncé la mort d'un policier. © GUILLERMO LEGARIA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'explosion est survenue près des arènes où les corridas, qui viennent de reprendre après quatre ans d'interruption.

Trente et une personnes, pour la plupart des policiers, ont été blessées dimanche dans une explosion criminelle près des arènes de Bogota, où des corridas controversées ont repris en janvier après quatre ans d'interruption, a annoncé la mairie.

31 blessés. "Il n'y a pas eu de morts", a indiqué le ministre de l'Intérieur Juan Fernando Cristo, rectifiant un tweet du maire de Bogota Enrique Penalosa, qui avait fait état de la mort d'un policier, tandis que la mairie évoquait "31 blessés, dont deux dans un état grave" dans l'explosion survenue près des arènes où les corridas, qui viennent de reprendre après quatre ans d'interruption, provoquent une vague de protestations. L'explosion serait due, selon Enerique Penalosa, à un "explosif", mais il n'a pas précisé sous quelle forme la charge (bombe, pétard, grenade...) avait été confectionnée, puis activée.

"Les terroristes ne vont pas nous intimider". Selon les médias locaux, l'explosion a surtout touché les forces de sécurité déployées en nombre ce dimanche pour assurer la sécurité des spectateurs de la corrida qui doit avoir lieu dans l'après-midi. "Tous ceux qui souhaitent se rendre à la corrida peuvent y aller sans crainte pour leur sécurité", a assuré le maire sur Twitter. "Les terroristes ne vont pas nous intimider. Et nous ferons le nécessaire pour les appréhender", a-t-il ajouté, sans toutefois préciser si un groupe en particulier était soupçonné d'avoir déclenché l'explosion.

La réouverture de La Santamaria le 22 janvier a déclenché une intense vague de protestations et donné lieu à des affrontements entre la police et des groupes opposés à la tauromachie. En 2012, la mairie de l'époque avait interdit l'utilisation de La Santamaria pour y organiser des corridas afin d'éviter "les tortures et le traitement cruel des animaux". Sa réouverture est intervenue quatre ans plus tard après une décision de la Cour constitutionnelle.