Colis suspect : un policier arrêté

L'aéroport de Munich n'a pas été la cilbe d'un attentat, mais dun test américian en conditions quasi-réelles.
L'aéroport de Munich n'a pas été la cilbe d'un attentat, mais dun test américian en conditions quasi-réelles. © REUTERS
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avec AFP , modifié à
Ce Namibien est suspecté d’avoir déposé le leurre dans l’avion à destination de Munich.

Il ne s’agissait donc pas d’une tentative d’attentat. Le colis suspect découvert mercredi par la police namibienne dans un avion à destination de Munich n’était en fait qu’un leurre de fabrication américaine. Pour autant, sa présence dans l'avion reste encore inexpliquée.

"Il a agi de son propre chef"

Un responsable de la police namibienne a été arrêté vendredi. "Nous ne savons pas encore si l'officier de police opérait seul ou avec d'autres personnes. Nous ne pouvons pas donner son nom car il n'a pas encore comparu. Il sera présenté devant la justice lundi", ont indiqué les autorités namibiennes.

 

"Placer le colis n'était en aucun cas une opération de police. Le suspect a seulement agi de son propre chef", a souligné samedi le responsable de la police namibienne, qui avait déjà assuré vendredi que ni les polices allemandes ou américaines n'étaient impliquées dans la dissimulation du colis suspect.

"On ignore à qui appartient la boîte-test"

 

Le paquet, une sacoche d'ordinateur enveloppée dans un film plastique, avec des fils électriques et une horloge, a été découvert mercredi à l'aéroport international de Windhoek, le jour même où les autorités allemandes relevaient le niveau d'alerte en raison d'indices "concrets" de projets d'attentats islamistes.

 

Il s'agissait en fait d'un leurre inoffensif de fabrication américaine, généralement utilisé pour tester la sécurité, a expliqué vendredi le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière. "On ignore à qui appartient la boîte-test" a ajouté le ministre, qui n'écartait pas, alors, l'hypothèse d'une opération des services de sécurité allemands. "Je considère cela comme improbable, mais c'est d'une des choses que nous devons examiner".