Clotilde Reiss devra attendre pour être fixée sur son sort

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L’étudiante française, arrêtée le 1er juillet en Iran, a été présentée à un magistrat mercredi. Mais une nouvelle audience a été demandée.

Clotilde Reiss, accompagnée notamment de son avocat, a été entendue rapidement mercredi par un magistrat iranien. Puis l’étudiante française, arrêtée le 1er juillet dernier, est retournée à l’ambassade de France où elle vit en liberté sous caution depuis le mois d’août. Mais ses rendez-vous avec la justice iranienne ne sont pas terminés. La jeune femme devra de nouveau comparaître devant une cour.

Bernard Kouchner avait laissé entendre au cours des derniers jours que l'audience de mercredi pourrait être la dernière. "Pour le moment, il n'y a pas de sentence. Si la justice iranienne pouvait se prononcer avant la fin de l'année, qu'elle soit rendue à sa famille, je serais le plus heureux des hommes. Nous faisons tout pour ça", avait indiqué le ministre des Affaires étrangères.

"La dernière partie de la plaidoirieconcernant les accusations contre la ressortissante française sera présentée lors de la prochaine audience", a expliqué l'avocat de Clotilde Reiss, Mohammad Ali Mehdi Sabet.

La date de cette nouvelle audience n’a pas été précisée. Mais il semble que depuis cette affaire, les calendriers judiciaires iraniens et français tendent à se rapprocher. D’un côté, le sort de Clotilde Reiss, de l’autre celui d’Ali Vakili Rad, un agent du régime condamné en 1994 pour l’assassinat du premier ministre iranien en exil, Chapour Bakhtiar. OrEurope 1 révélait mardi que le tribunal d’application des peines en France pourrait être amené à trancher à la fin du mois de janvier.

Reste que le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a de nouveau écarté mardi la possibilité d’un échange entre Clotilde Reiss, poursuivie pour avoir participé à des manifestations de l’opposition, et des prisonniers iraniens détenus en France.