Christine Lagarde est "satisfaite" du G20

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La ministre des Finances a estimé samedi que la taxe à l'étude sur le secteur financier serait "une très bonne chose".

Les ministres des Finances du G20, réunis samedi en Ecosse, ne sont pas parvenus à un accord sur la question du financement de la lutte contre le changement climatique, et sur la mise en œuvre d'une taxe sur la finance. Cependant la ministre des Finances s’est dite "satisfaite" de ce sommet.

Concernant tout d'abord l'idée d'une taxe sur les banques, étudiée par le Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde a estimé que ce serait "une très bonne chose", rappelant que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni en soutenaient l'idée.

La ministre des Finances s’est aussi félicitée d'avoir obtenu des "clarifications" des Américains sur leur application des nouvelles règles sur les bonus. "Il s'agirait de créer des réserves pour pallier les risques que présentent les banques, comme une sorte de fonds d'assurance opérant en cas de sinistre", en l'occurrence pour "sauver un établissement en difficulté", a-t-elle dit.

La France a aussi obtenu du G20 qu'il appelle à la mise en oeuvre "immédiate" des nouveaux critères sur les bonus édictés par le Conseil de stabilité financière (FSB).

Interrogée sur les versements de bonus bancaires énormes qui s'annoncent, la ministre des Finances a insisté : "l'important pour nous c'est que les règles en place pour éviter la prise de risques soient respectées, après si les établissements ont du succès, très bien". Elle a considéré cependant qu'il serait "sans doute important que les capitaux propres soient renforcés", à l'avenir.

Enfin, Christine Lagarde n'a pas paru trop inquiète du peu de succès des discussions sur le changement climatique lors de cette réunion. Elle a reconnu qu'elles avaient été "laborieuses et difficiles", mais parce que "les enjeux sont majeurs".