"Brexit" : les propositions européennes, une "base solide" pour Cameron et Hollande

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Image d'illustration. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
David Cameron et François Hollande se sont rencontrés lundi soir pour parler de l'accord européen en vu d'éviter un "Brexit".

Le Premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande estiment que les propositions du Conseil européen visant à éviter une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne constituent une "base solide" de négociations, a affirmé un porte-parole du Premier ministre britannique. 

"Nous progressions bien"... "Ils s'accordent à dire que nous progressons bien au sujet de la renégociation (de l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE) et que le pré-accord présenté par le Conseil européen fournit une base solide pour parvenir à un accord au sommet de cette semaine", a déclaré ce porte-parole, après une rencontre orchestrée à l'Elysée lundi soir.

... mais il y a "encore du travail". Mais cet entretien n'a pas aplani les divergences entre Londres et Paris. A l'issue de cette visite surprise de David Cameron à Paris, l'entourage du président français avait fait savoir qu'il y avait une "volonté politique de conclure" mais qu'il y avait "encore du travail, en particulier sur la gouvernance économique". Peu avant l'arrivée de David Cameron à Paris, Donald Tusk, président du Conseil européen, avait fait monter la pression en estimant depuis Bucarest que l'UE était à "un moment crucial". "Le risque d'un éclatement est réel. Ce qui se casse ne peut être réparé", a-t-il déclaré en évoquant un processus "très fragile" dans lequel "l'avenir de l'Union européenne est en jeu".

Réponse jeudi ou vendredi ? Le Royaume-Uni négocie les termes de son adhésion à l'UE et espère parvenir à un accord lors d'un sommet européen qui se réunira jeudi et vendredi à Bruxelles, avant un référendum qui pourrait se tenir dès cet été. La France pose cependant quatre conditions, refusant toute révision des traités européens ou des principes fondamentaux de l'Union, une Europe à la carte ou un droit de veto sur l'approfondissement de la zone euro qui serait opposé par des pays n'appartenant pas à cette zone, comme le Royaume-Uni.