Brexit : Obama a des "inquiétudes" sur la croissance mondiale à long terme

Le président américain participait à une conférence de presse avec ses homologues mexicain et canadien.
Le président américain participait à une conférence de presse avec ses homologues mexicain et canadien. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le président américain a souligné mercredi les "inquiétudes" pesant sur la croissance mondiale à long terme, après le Brexit, tout en se montrant relativement rassurant.

Le président américain Barack Obama a souligné mercredi les "inquiétudes légitimes (pesant) sur la croissance mondiale à long terme" après le vote des Britanniques en faveur d'un Brexit, tout en se disant confiant dans la capacité du système financier à résister au choc.

"Cela n'aide pas". Si la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne se produit à terme "et que cela gèle les opportunités d'investissement au Royaume-Uni et dans l'Europe toute entière, à un moment où les taux de croissance mondiaux sont déjà faibles, cela n'aide pas" la bonne marche de l'économie, a déclaré Barack Obama en visite à Ottawa. Peu avant, le président américain s'était toutefois voulu rassurant sur la stabilité du secteur financier, malgré l'onde de choc qui l'a parcouru après le vote britannique. "Nos équipes continueront à travailler (...) pour s'assurer que le système financier mondial reste stable, et j'ai confiance dans le fait que nous y arriverons", a-t-il déclaré. 

Le président américain participait à une conférence de presse avec son homologue mexicain Enrique Peña Nieto et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, réunis au Canada pour un sommet dit des "Trois amigos", rendez-vous traditionnel entre ces pays liés par un accord de libre-échange rassemblant 500 millions d'habitants.

L'objectif reste de rassurer. Depuis le référendum britannique, Barack Obama tente de rassurer les Américains -et les marchés- sur les conséquences d'un Brexit contre lequel il avait pourtant lancé de vives mises en garde lors de son passage en avril à Londres. Jugeant qu'il y avait eu "un peu d'hystérie" après l'annonce des résultats, le président américain avait martelé mardi qu'il ne s'attendait pas à des "changements catastrophiques".