Bolivie : La corruption touche le pouvoir

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avec AFP

Un ancien homme fort du parti socialiste d'Evo Morales, président de la Bolivie, a été condamné jeudi à 12 ans de prison pour corruption à la tête du groupe public bolivien d'hydrocarbures YPFB, dans un procès qui a vu huit autres condamnés à des peines de trois à neuf ans.

Santos Ramire, un ex-dirigeant du Mouvement vers le Socialisme (MAS, au pouvoir depuis 2006) qui avait été président du Sénat, a été condamné pour fraude au contrat d'Etat, manquement à ses devoirs, association de malfaiteurs, trafic d'influence, conduite anti-économique et corruption active et passive.

Le tribunal de La Paz a établi des preuves d'irrégularités et de corruption dans l'adjudication de chantiers à l'entreprise Catler Uniservice, à capitaux boliviens et argentins, pour la construction d'une usine de gaz liquides à Rio Grande, que doit opérer YPFB dans la région de Santa Cruz (est).