Berlusconi privé de politique pour deux ans

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La Cour d'appel de Milan a privé samedi le Cavaliere de son droit de voter et d'être élu.

L'INFO. L'étau se resserre autour de Silvio Berlusconi : un tribunal de Milan a jugé samedi que le Cavaliere devait être interdit d'exercer tout mandat public pour une durée de deux ans à la suite de sa condamnation définitive pour fraude fiscale. Mais, comme souvent, ce dernier dispose de solides atouts pour préserver ses intérêts : en tant que sénateur, il jouit d'une immunité parlementaire. Sauf qu'elle pourrait être levée par le parlement italien en novembre.
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Ce qui était reproché à Silvio Berlusconi. La Cour de Cassation italienne a confirmé le 1er août la condamnation à quatre ans de prison de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale. Cette condamnation a été assortie d'une interdiction d'exercer tout mandat public mais la Cour de Cassation a demandé à la justice italienne d'en fixer la durée. C'est ce qu'a fait le tribunal de Milan en prononçant samedi une interdiction d'exercer tout mandat politique durant deux ans.
 Un tribunal de Milan a engagé samedi une procédure destinée à déterminer la durée de l'interdiction d'exercice de tout mandat public infligée à Silvio Berlusconi dans le cadre de sa condamnation définitive pour fraude fiscale.

Silvio Berlusconi a encore quelques semaines de répit. Comme très souvent, Silvio Berlusconi ne va pas pour autant ressentir immédiatement les effets de cette condamnation. Il bénéficie en effet d'une immunité parlementaire en sa qualité de sénateur. Mais là aussi, l'Italie se montre de moins en moins indulgente : une commission sénatoriale s'est prononcée le 4 octobre en faveur de son exclusion de la chambre haute du parlement italien. Ce dernier doit trancher en séance plénière en novembre. Si les sénateurs décident de priver le Cavaliere de son immunité, l'homme d'affaires serait alors interdit de tout mandat public pendant six ans. Ce qui, à son âge, est synonyme de mort politique.