"Ben Laden n'est plus une menace pour ce pays"

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avec AFP , modifié à
Fiscalité, Irak, mort de Ben Laden... Les principaux points du discours d'Obama.

Le discours sur l'état de l'Union est traditionnellement un rendez-vous phare de la politique américaine. C'est le moment où le président en place dresse le bilan de l'année. Dans le cas de Barack Obama, ce grand oral est aussi l'occasion de tirer le bilan de son mandat, qui arrive à échéance à la fin de l'année, et préparer déjà sa réélection. Coup d'oeil sur ses principales déclarations.

ETAT DE L'AMERIQUE

"Les Etats-Unis sont de plus en plus forts. Nous avons trop progressé pour revenir en arrière. Tant que je serai président, je travaillerai avec quiconque dans cet hémicycle pour capitaliser sur cet élan".

FISCALITE

"Nous devons modifier notre code des impôts de sorte que des gens comme moi, ou comme énormément d'élus du Congrès, s'acquittent de leur part au fisc".

"La réforme fiscale doit suivre la règle Buffet: si vous gagnez plus d'un million de dollars par an, vous ne devez pas payer moins de 30% d'impôt".

"Aujourd'hui, les entreprises obtiennent des réductions d'impôt lorsqu'elles délocalisent les emplois et les profits à l'étranger. Dans le même temps, celles qui choisissent de rester en Amérique sont frappées par l'un des taux d'imposition les plus forts au monde. Cela n'a aucun sens [...] alors changeons cela".

ENERGIES RENOUVELABLES

"Les clivages dans ce Congrès sont sans doute trop forts maintenant pour faire voter un plan complet pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais il n'y a pas de raison que le Congrès ne fixe pas au moins des critères en matière d'énergies vertes qui créent un marché pour l'innovation".

"Je ne vais pas céder les industries solaires, éoliennes et des batteries électriques à la Chine ou à l'Allemagne sous prétexte que nous refusons de nous engager dans le même sens".

BEN LADEN

"Pour la première fois en deux décennies, Oussama Ben Laden n'est plus une menace pour ce pays".

"La plupart des principaux responsables d'Al-Qaïda ont été vaincus".

"L'une des choses que je possède et dont je suis le plus fier est le drapeau des forces spéciales du raid contre Ben Laden. Sur ce drapeau, le nom de chacun des membres de l'équipe. Certains sont peut être démocrates. D'autres républicains. Mais cela n'a pas d'importance. La seule chose qui comptait ce jour-là, c'était la mission. (...) A chaque fois que je regarde ce drapeau, je me rappelle que notre destin est cousu ensemble comme ces 50 étoiles et ces 13 bandes".

GUERRE EN IRAK

"Pour la première fois en neuf ans, il n'y a pas d'Américains qui combattent en Irak". 

IRAN

"Qu'il n'y ait pas de doute: l'Amérique est déterminée à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire et je garde toutes les options sur la table pour atteindre ce but. Mais une résolution pacifique de cette question est encore possible".

PRINTEMPS ARABE

"Au moment où le flux de la guerre se retire, une vague de changement déferle sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, de Tunis au Caire, de Sanaa à Tripoli".

"Il y a un an, Kadhafi, un meurtrier avec le sang d'Américains sur les mains, était l'un des plus anciens dictateurs de la planète. Aujourd'hui, il n'est plus là".

"Et en Syrie, il ne fait pour moi pas de doute que le régime d'Assad découvrira bientôt que la force du changement est irrésistible et qu'on ne peut écraser la dignité des gens".

"Nous ne savons pas exactement comment s'achèvera cette incroyable transformation. Nous soutiendrons les politiques qui favorisent l'émergence de démocraties fortes et stables ainsi que des marchés ouverts, car la tyrannie ne fait pas le poids face à la liberté".

CHINE

"Plus d'un millier d'Américains ont du travail aujourd'hui parce que nous avons stoppé une flambée d'importations de pneus chinois. Mais nous devons agir davantage. Il n'est pas juste qu'un pays laisse pirater nos films, nos disques et nos logiciels".

"Je ne resterai pas les bras croisés si nos concurrents ne respectent pas les règles du jeu".