Bélarus : l'auteur d'une attaque à la tronçonneuse condamné à quinze ans de prison

Le jeune homme a affirmé vouloir "finir ce qu'[il] avait commencé"
Le jeune homme a affirmé vouloir "finir ce qu'[il] avait commencé" © AFP
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avec AFP
Le jeune homme de dix-sept ans au moment des faits a reconnu son acte et sa préméditation, mais n'a montré aucun signe de repentir. 

Armé d'une tronçonneuse et d'un hache, il voulait se livrer à "une tuerie de masse" et avait tué une jeune fille dans un centre commercial. Le jeune Bélarusse a été condamné vendredi à quinze ans de prison.

Condamné à quinze ans de réclusion. Vladislav Kazakevitch a été reconnu coupable de meurtre, tentative de meurtre et actes de vandalisme par un tribunal de Minsk et condamné à quinze ans de prison conformément aux réquisitions du procureur, à l'issue d'un procès retransmis par plusieurs médias nationaux. En octobre, il avait tué une jeune fille et blessé trois autres personnes lors d'une attaque à la tronçonneuse et à la hache dans un centre commercial de la capitale du Bélarus.

"Je reviendrai pour finir ce que j'ai commencé". Âgé de dix-sept ans lors de l'attaque, l'étudiant qui a fêté ses dix-huit ans en détention, a reconnu sa culpabilité et n'a pas montré de repentir pour ses actes, qu'il a déclaré avoir prémédité. "Malheureusement, je n'ai pas accompli mon plan de tuerie de masse. Je reviendrai pour finir ce que j'ai commencé", a-t-il déclaré devant le tribunal. 

L'étudiant a également affirmé avoir voulu "appeler une prostituée pour la tuer et la manger" ou encore tuer ses camarades de classe avec une tronçonneuse qu'il avait emmenée en cours, mais qui n'avait pas démarré.

Deux tentatives de suicide. Hospitalisé pour "troubles schizophrènes" au cours de son adolescence, Vladislav Kazakevitch a tenté à deux reprises de se suicider. De parents divorcés, il vivait seul depuis ses quatorze ans, bien que son père habite à Minsk. Les expertises psychiatriques ont conclu qu'il se trouvait en possession de ses facultés au moment des actes commis. Lors d'un interrogatoire, il avait déclaré "avoir été irrité par trop de monde" dans ce centre commercial et vouloir "faire retomber sa colère sur ces gens", selon les enquêteurs.