Bahreïn annonce avoir démantelé une cellule "terroriste"

Le roi du Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa et le président turc Recep Tayyip Erdogan le 12 février 2017 ( 1280 x 640 ) KAYHAN OZER / TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP
Des armes, des explosifs et des bombes de fabrication artisanale ont été saisis chez les personnes arrêtées. © KAYHAN OZER / TURKISH PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP
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avec AFP , modifié à
La cellule de quatorze membres projetait des attentats contre de hautes personnalités, selon les autorités de Bahreïn.

Les autorités de Bahreïn ont annoncé dimanche avoir démantelé une cellule "terroriste" de quatorze membres qui projetaient des attentats contre de hautes personnalités et contre les forces de sécurité dans ce petit royaume du Golfe secoué par des troubles sporadiques depuis 2011.

Les suspects avaient suivi une formation militaire. Dans un communiqué publié à Manama et cité par l'agence officielle BNA, le ministère de l'Intérieur a précisé que les membres du groupe, financé et encadré par deux Bahreïnis en fuite en Iran, avaient suivi une formation militaire sous la supervision des Gardiens de la révolution, unité d'élite de l'armée iranienne, et le Hezbollah irakien.

Armes, explosifs et bombes artisanales. Des armes, des explosifs et des bombes de fabrication artisanale ont été saisis chez les personnes arrêtées, impliquées notamment dans une attaque à l'explosif le 26 février dernier contre les forces de sécurité ayant blessé cinq policiers, a ajouté le ministère.

Politique de la poigne de fer. Manama avait annoncé le 22 février l'arrestation de 20 personnes, dont quatre femmes, lors d'une opération visant à démanteler des "cellules terroristes". Les suspects étaient accusés d'avoir projeté des attentats, d'avoir aidé des fugitifs et d'avoir "reçu une formation militaire (...) en Iran et en Irak", selon la police bahreïnie. Le petit royaume de Bahreïn, allié de grands pays occidentaux et siège de la Cinquième flotte des États-Unis, fait l'objet de critiques croissantes de la part d'organisations de défense des droits de l'Homme pour la politique de la poigne de fer qu'il mène contre toute forme d'opposition.