Bachmann : 3 bourdes et puis s’en va

© REUTERS
  • Copié
Solène Cordier , modifié à
Elle n’est plus candidate à la primaire républicaine depuis mercredi. Quelques perles de l’ex-égérie du Tea Party.

Si on en croit ses déclarations en matière de politique étrangère lors de ces quelques mois de campagne, Michele Bachmann a bien fait de jeter l’éponge mercredi après le premier caucus organisé dans l'Iowa. La candidate ultraconservatrice a décidé de se retirer après être arrivée en dernière position avec seulement 5% des voix.

"Même si je ne vais pas poursuivre cette course à la présidence, ma foi en Dieu tout puissant, ce pays, et notre république est inébranlable", a-t-elle dit, affirmant qu'elle allait continuer son combat contre la politique du président Barack Obama. Lors de ses quelques mois de campagne, la candidate du Tea Party s'est en tout cas illustrée avec quelques bourdes mémorables :

Une ambassade américaine à Téhéran ? Interrogée début décembre, lors d’un meeting en Iowa, au sujet de la crise entre Londres et Téhéran, consécutive à l’invasion de l’ambassade britannique en Iran, la candidate à la primaire républicaine avait lancé : "Si j’étais présidente, il n’y aurait pas d’ambassade américaine à Téhéran", rapportait le site d’actualités The Huffington Post. Sauf qu’en réalité… il n’existe plus de représentation américaine à Téhéran depuis une prise d’otages survenue en 1979, qui avait abouti à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.

Où se trouve la Libye ? "Après nous avoir envoyé en Libye, le président nous entraîne maintenant en Afrique", s’est exclamée Michele Bachmann sur un plateau de télévision en octobre dernier, prouvant une connaissance approximative de sa géographie.

Gare à l’Union soviétique ! Pour Michele Bachmann, le temps s’est peut-être arrêté en 1990. Les plus indulgents croiront à un lapsus quand l’égérie de l'ultra-droite chrétienne évoquait, en août 2011, la peur des Américains face à "la montée de l’Union soviétique".