Audience sans le capitaine du Concordia

Le capitaine Schettino "est désolé de ce qui est arrivé", selon son avocat
Le capitaine Schettino "est désolé de ce qui est arrivé", selon son avocat © MAXPPP
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avec agences , modifié à
Craignant pour sa sécurité, il n'assiste pas à l'audience préliminaire de samedi selon son avocat.

"Il ne va pas assister à l'audience préliminaire parce que cela n'apporterait rien qu'il fasse un voyage de 850 km aller-retour depuis le lieu où il est assigné à résidence simplement pour être présent, alors que c'est inutile et peut-être, dans le climat actuel, un peu dangereux pour lui". C'est par là voix de son avocat que le commandant du "Costa Concordia" Francesco Schettino a fait savoir qu'il n'assiste pas à l'audience préliminaire samedi. C'est dans un théâtre de la ville toscane de Grosseto que les juges doivent interroger des experts sur le naufrage du paquebot. 

"Désolé de ce qui est arrivé"

Accusé d'avoir provoqué le naufrage du paquebot de croisière italien au large de la Toscane en faisant dévier le bateau de son parcours habituel provoquant la mort de 25 personnes, le capitaine Schettino "qui a des sentiments" "est désolé de ce qui est arrivé", a assuré son avocat. 

"Il est triste pour les victimes et il est bien sûr stupéfait de toute cette agitation", a-t-il ajouté à propose de celui qui aurait abandonné son poste avant l'évacuation des 4.200 passagers et membres d'équipage.

"D'autres personnes en cause"

Sept passagers sont encore portés disparus et les recherches se poursuivent pour retrouver leurs corps. Selon l'avocat du capitaine, les derniers éléments de l'enquête font apparaître "une réalité très différente de celle qui a été présentée immédiatement après l'accident".

Francesco Schettino a toujours dit qu'il n'était pas le seul en cause, a-t-il rappelé, et "il y a d'autres personnes dont les actions sont actuellement étudiées par les enquêteurs". Parmi ces personnes figure le vice-président de Costa Croisières, Manfred Ursprunger, avec lequel Schettino a été en contact pendant l'évacuation.  Le commandant en second du "Costa Concordia", Ciro Ambrosio, et sept autres membres d'équipage et responsables de la société font également l'objet d'une enquête.