Deux policiers tués dans un attentat à la bombe au Caire

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avec AFP , modifié à
Deux officiers de la police égyptienne ont été tués dans cet attentat survenu près du ministère des Affaires étrangères.

Deux officiers de police ont été tués dimanche dans un attentat à la bombe dans le centre du Caire, a annoncé le ministère de l'Intérieur, les policiers en Egypte étant fréquemment les cibles d'attentats revendiqués par des groupes djihadistes.

Une explosion très puissante. L'explosion, très puissante, est survenue non loin du ministère des Affaires étrangères. A proximité, un gros arbre littéralement coupé en deux a enfoncé le toit d'une voiture. Deux lieutenants-colonels de la police ont péri, l'un sur le coup, l'autre a succombé à ses blessures à l'hôpital, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, qui évoque également "plusieurs blessés".

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Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes djihadistes revendiquent régulièrement des attentats qui ont fait, selon le gouvernement, des centaines de morts dans les rangs de la police et des militaires. Les auteurs affirment agir en représailles à la répression meurtrière lancée par le nouveau pouvoir contre les partisans de Mohamed Morsi. Les policiers de faction devant les édifices publics ou aux postes de contrôle routier sont les principales cibles de ces attentats.

Une attentat similaire dans le Sinaï mardi. Le groupe djihadiste Ansar Beït al-Maqdess, basé dans le Sinaï et qui assure s'inspirer d'Al-Qaïda, a revendiqué la plupart des attaques pour, selon lui, venger les manifestants pro-Morsi décimés dans les rues par les force de sécurité dans les mois qui ont suivi la destitution et l'arrestation de Mohamed Morsi.

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Ansar Beït al-Maqdess avait revendiqué un attentat qui a tué mardi six policiers dans la péninsule du Sinaï, bastion du groupe djihadiste. Un attentat à la voiture piégée perpétré par ce groupe avait également manqué le peu, en septembre 2013 en plein centre du Caire, le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim accusé par les islamistes d'être l'un des principaux artisans de la répression. M Ibrahim avait affirmé il y a une semaine que la police avait tué et arrêté plusieurs jihadistes.