Attentat de Londres : Madrid demande d'accélérer la recherche d'un disparu

"Ce que traverse la famille est, j'insiste, inhumain", a déclaré le ministre à la radio nationale RNE.
"Ce que traverse la famille est, j'insiste, inhumain", a déclaré le ministre à la radio nationale RNE. © Daniel LEAL-OLIVAS / AFP
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avec AFP , modifié à
Depuis plus de trois jours, sa famille le cherche désespérément, craignant qu'il soit parmi les sept victimes de l'attentat.

Le ministre de l'Intérieur espagnol Juan Ignacio Zoido a demandé mercredi à Londres de faire preuve de "sensibilité" à l'égard des proches d'un disparu dans les attentats de Londres, qui attendent toujours de savoir s'il se trouve parmi les tués.

Il gisait à terre. "Ce que traverse la famille est, j'insiste, inhumain", a déclaré le ministre à la radio nationale RNE en dénonçant la lenteur des processus d'identification. Ignacio Echeverria Miralles de Imperial, 39 ans, juriste et spécialiste de la lutte antiblanchiment chez HSBC à Londres, se promenait avec des amis quand les attaques se sont produites samedi soir. Selon le récit des amis qui l'accompagnaient, il s'est interposé entre l'un des assaillants armés de couteaux et une femme. La dernière fois qu'ils l'ont vu, il gisait à terre.

Pas retrouvé parmi les blessés. Depuis plus de trois jours, sa famille le cherche désespérément, craignant qu'il soit parmi les sept victimes de l'attentat, d'autant qu'il n'a pas été retrouvé parmi les 48 blessés. "Nous demandons aux autorités britanniques qu'elles soient conscientes (de la difficulté pour les proches) et de faire preuve de sensibilité", a encore ajouté le ministre.

Une personne à identifier. Mercredi matin, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'un Français, précédemment porté disparu, avait été identifié parmi les personnes tuées. Il s'agit de la deuxième victime française. Un Britannique et deux Australiens figurent aussi parmi les morts, de même qu'une Canadienne. Il reste donc une personne à identifier.