Attentats de Londres : les assaillants voulaient louer un camion

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Différents objets ont été retrouvés à l'intérieur du véhicule parmi lesquels des cocktails Molotov et des deux chalumeaux. © ODD ANDERSEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Avec un tel véhicule, "les conséquences de l'attaque auraient pu être bien pires", a souligné le chef de l'unité anti-terrorisme de Scotland Yard. 

La police britannique a révélé samedi que l'attentat perpétré à Londres le 3 juin aurait pu être encore plus meurtrier, les assaillants ayant tenté de louer un camion de 7,5 tonnes avant d'opter pour une camionnette.

"La procédure de paiement a échoué". Le jour de l'attentat, Khuram B. a effectué des démarches sur internet pour essayer de se procurer un camion, mais "la procédure de paiement a échoué", a expliqué Dean Haydon, le chef de l'unité anti-terrorisme de Scotland Yard. Avec un tel véhicule, "les conséquences [de l'attaque] auraient pu être bien pires", a-t-il souligné.

"Un plan B". "A ce stade de l'enquête, il me semble qu'il s'est donc tourné vers un plan B, qui a abouti à la location de la camionnette", a ajouté Dean Haydon. A bord de cette camionnette, les trois assaillants ont écrasé des piétons sur le London Bridge, tuant trois personnes. Ils se sont ensuite attaqués à des passants avec des couteaux dans les environs de Borough Market, tuant cinq personnes supplémentaires. Les services de secours ont également décomptés 48 blessés.

Couteaux en céramique. Différents objets ont été retrouvés à l'intérieur du véhicule parmi lesquels des cocktails Molotov et des deux chalumeaux. "Treize bouteilles de vin enroulées dans des chiffons, et contenant à priori un liquide inflammable", a précisé Scotland Yard dans un communiqué. La police a également publié des images des couteaux en céramique utilisés par les agresseurs, longs de trente centimètres, de couleur rose et de marque Ernesto, afin d'obtenir des informations sur leur provenance auprès du grand public. "Nous avons besoin d'en savoir davantage à propos de ces couteaux peu communs. D'où viennent-ils ? Où les assaillants ont-ils pu se les procurer ?", s'interrogent les enquêteurs.