Attentats de Bruxelles : le nouvel inculpé suspecté d'avoir fourni un kamikaze

Les attaques à Bruxelles ont fait au total 32 morts et des centaines de blessés.
Les attaques à Bruxelles ont fait au total 32 morts et des centaines de blessés. © LAURIE DIEFFEMBACQ / BELGA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'homme est soupçonné d'avoir vendu de l'acide sulfurique à l'un des trois kamikazes.

L'homme de 39 ans inculpé et écroué mardi dans l'enquête sur les attentats djihadistes du 22 mars 2016 à Bruxelles est soupçonné d'avoir vendu de l'acide sulfurique à l'un des trois kamikazes. Cet homme, dénommé Brahim T. selon le journal De Standaard, est présenté comme le gérant d'un magasin de bricolage de Bruxelles où le kamikaze Ibrahim El Bakraoui s'est approvisionné en acide sulfurique, produit utilisé ensuite pour confectionner les explosifs. "C'est lui qui aurait vendu (l'acide) à Ibrahim El Bakraoui", qu'il connaissait, a confirmé une source proche du dossier, confirmant une information du journal flamand.

Le dixième inculpé par la justice belge. Ibrahim El Bakraoui est l'un des deux kamikazes qui se sont fait exploser à l'aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016. Un troisième djihadiste, Khalid El Bakraoui, frère d'Ibrahim, a lui déclenché sa charge explosive une heure plus tard dans une station de métro de la capitale belge. Les attaques ont fait au total 32 morts et des centaines de blessés. Mercredi, le parquet fédéral belge avait annoncé l'inculpation, suivie d'une incarcération, de "Brahim T.", un Belge né le 2 avril 1978, dans l'enquête menée sur ces attaques.

Il s'agit du 10ème inculpé et la justice belge le soupçonne de "participation aux activités d'un groupe terroriste" et d'"assassinats et tentatives d'assassinats, comme auteur, coauteur ou complice", selon un bref communiqué du parquet. Brahim T. est le frère d'Ali T., condamné en 2013 à de la prison ferme en Belgique dans un autre dossier terroriste, lié à des activités de recrutement pour le djihad pour le compte d'Al-Qaïda, a souligné la source proche du dossier. Ali T., co-gérant du magasin de bricolage avec son frère, n'est à ce stade pas inquiété dans l'enquête sur les attentats du 22 mars 2016, selon la même source.