Attentat de New York : Trump appelle le Congrès à légiférer sur l'immigration

Le suspect de l'attaque survenue lundi, a dit Donald Trump, est arrivé aux États-Unis grâce à un visa d'immigration familiale.
Le suspect de l'attaque survenue lundi, a dit Donald Trump, est arrivé aux États-Unis grâce à un visa d'immigration familiale. © LEE JIN-MAN, LAURENT FIEVET / AFP
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avec AFP , modifié à
Donald Trump a estimé lundi que l'attaque survenue plus tôt dans une gare routière de New York illustrait "l'urgente nécessité" pour le Congrès d'agir pour contenir l'immigration.

Le président américain Donald Trump a appelé lundi, quelques heures après l'attentat ayant fait trois blessés à New York, à réformer un système d'immigration "laxiste" qui "permet à beaucoup trop de gens dangereux" de rentrer aux États-Unis.

Le système de "migrations en chaîne", "incompatible avec la sécurité nationale". Soulignant que l'homme interpellé était entré aux États-Unis grâce à un système de "migrations en chaîne", il a jugé que ce dernier était "incompatible avec la sécurité nationale". Les "migrations en chaîne", terme prisé des conservateurs anti-immigration, désignent les immigrés légaux qui parviennent à venir aux États-Unis grâce au parrainage de membres de leur famille précédemment immigrés, notamment des frères ou sœurs, ou des enfants.

"La tentative d'attentat meurtrier à New York de ce jour - la deuxième attaque terroriste à New York en deux mois - illustre une nouvelle fois l'urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains", a souligné Donald Trump dans un communiqué.

Le décret migratoire, "qu'un pas en avant". Défendant son décret migratoire, qui interdit de façon permanente le franchissement des frontières américaines aux ressortissants de sept pays (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie, Corée du Nord et Tchad), Donald Trump a estimé que ce n'était qu'un "pas en avant" pour rendre le système d'immigration plus sûr. "Le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne", a-t-il martelé, réaffirmant par ailleurs sa conviction que les auteurs d'actes terroristes méritaient "les peines les plus lourdes", y compris la peine de mort dans certains cas.