Attentat de New York : le suspect inconnu de la police du Bangladesh

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Selon un ami de la famille, Akayed U. était marié mais la police du Bangladesh n'a pas confirmé cette mesure. Image d'illustration. © REHMAN ASAD / AFP
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avec AFP , modifié à
Akayed U., qui n'a pas de casier judiciaire, ne figure pas non plus dans la liste des personnes radicalisées de la police bangladaise. 

Le suspect de l'attentat de New York, qui a fait trois blessés légers lundi, était inconnu de la police du Bangladesh, a annoncé mardi cette dernière alors qu'elle enquête sur son passé. Un homme de 27 ans originaire du Bangladesh a déclenché lundi matin à Manhattan une bombe artisanale qui n'a que partiellement explosé, le brûlant et le blessant à l'abdomen.

Pas de casier judiciaire. Les autorités de son pays d'origine cherchent à savoir si Akayed U. a été radicalisé dans cette nation pauvre d'Asie du Sud, confronté à une série d'attaques djihadistes au cours des dernières années, mais n'avaient pas en l'état exhumé d'éléments probants. "Jusqu'ici, son nom n'est pas sur notre liste longue de personnes radicalisées ou membres de groupes terroristes, à la fois du Bangladesh et de l'extérieur", a déclaré Sanwar Hossain, un haut responsable du contre-terrorisme. "Nous essayons de rassembler davantage de détails", a-t-il ajouté. L'auteur de l'attaque de New York ne possédait pas non plus de casier judiciaire dans le pays.

Marié, selon un ami de la famille. Un ami de la famille de Akayed U. a indiqué que le suspect s'était marié il y a deux ans mais n'avait pas emmené sa femme aux États-Unis. "Sa femme vit dans le quartier de Hazaribagh à Dacca", a déclaré Sazzad Hossain Mukul, ami de la mère du suspect, "ils se sont mariés en 2015". Akayed U. est venu en voyage en septembre dernier au Bangladesh et a passé un mois avec sa femme. La police a confirmé la date de sa dernière visite mais n'était pas en mesure de confirmer s'il était marié.

Un pays frappé par les attentats. Le Bangladesh a connu ces dernières années une recrudescence d'attaques djihadistes. Mais la brutale répression sécuritaire, consécutive à l'attaque d'un café de Dacca à l'été 2016, semble avoir affaibli les mouvements extrémistes.