Attentat de Manchester : Trump veut "poursuivre" les auteurs des fuites sur l'enquête

Otan
Donald Trump a aussi rappelé la "relation spéciale" entre les États-Unis et le Royaume-Uni. © EMMANUEL DUNAND / AFP
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avec AFP , modifié à
Donald Trump a dit sa volonté jeudi de "poursuivre" les auteurs des fuites sur l'enquête sur l'attentat de Manchester.

Donald Trump, actuellement en déplacement à Bruxelles pour son premier sommet de l'Otan, a affirmé jeudi dans un communiqué vouloir "poursuivre" les auteurs des fuites sur l'enquête de l'attentat de Manchester, en réaffirmant la "relation spéciale" des États-Unis avec le Royaume-uni. "Je demande au département de la Justice et aux autres agences adéquates de lancer un examen complet" des fuites parues dans la presse "et, si c'est approprié, les coupables devront être poursuivis avec toute la rigueur de la loi", a écrit le dirigeant américain, en réponse à la colère des enquêteurs britanniques devant des informations sensibles fournies à la presse par leurs homologues américains.

Une "relation spéciale". "Il n'y a pas de relation que nous chérissons le plus que la 'relation spéciale' entre les États-Unis et le Royaume-uni", a ajouté Donald Trump. Des informations sur l'attentat de Manchester ont en effet fuité dans la presse américaine. Des images de la police britannique ont notamment été publiées mercredi par le New York Times et montrent un détonateur que le kamikaze aurait tenu dans sa main gauche, des morceaux de métal et des vis jonchant le sol, ainsi que des fragments d'un sac à dos bleu déchiqueté. 

La Première ministre britannique Theresa May a déclaré qu'elle allait, à l'occasion du sommet de l'Otan à Bruxelles, "clairement dire au président Trump que les renseignements qui sont partagés entre nos services respectifs doivent rester confidentiels". Les États-Unis et le Royaume-uni travaillent étroitement en matière de renseignement. Ils font partie de la puissante alliance dans ce domaine des "Five Eyes", avec l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande.

Une minute de silence lors du sommet. Donald Trump a par ailleurs demandé jeudi à ses homologues de l'Alliance Atlantique de respecter "un moment de silence" en hommage aux victimes de l'attentat de Manchester, qui a fait 22 morts et 75 blessés. "Je demande maintenant que nous observions un moment de silence pour les victimes de l'attaque sauvage de Manchester", a-t-il déclaré lors d'un court discours au siège de l'Otan à Bruxelles.