Attentat contre des bâtiments gouvernementaux en Afghanistan : 15 morts

Après l'attaque, les forces de sécurité ont bouclé tout le quartier, qui abrite également les bureaux de plusieurs agences internationales.
Après l'attaque, les forces de sécurité ont bouclé tout le quartier, qui abrite également les bureaux de plusieurs agences internationales. © NOORULLAH SHIRZADA / AFP
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avec AFP , modifié à
Les talibans ont fait savoir, via un message sur le réseau WhatsApp, qu'ils n'avaient "aucun lien" avec cette attaque, laissant supposer une attaque du groupe Etat islamique (EI).

Un attentat mardi contre un bâtiment gouvernemental à Jalalabad a fait au moins 15 morts, quatre jours après l'attaque ayant ciblé une école de sages-femmes dans cette ville de l'est de l'Afghanistan.

Six heures pour reprendre le bâtiment. Cette attaque, menée durant plusieurs heures, a également fait 15 blessés, a déclaré Attaullah Khogyani, porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar. Il a fallu plus de six heures aux forces de l'ordre pour reprendre le contrôle du bâtiment dans lequel étaient retranchés un nombre inconnu d'employés et de visiteurs.

L'attaque a débuté vers 8 heures, a dit un témoin, et n'a pas été revendiquée. "J'ai vu une (Toyota) Corolla noire déposer trois hommes armés devant la porte du département. L'un d'eux s'est immédiatement fait sauter et les deux autres sont entrés dans le bâtiment", a raconté Omaid. Selon le porte-parole du gouverneur provincial Attaullah Khogyani, un deuxième assaillant a été rapidement tué par les forces de sécurité, qui ont par la suite abattu le troisième homme.

Des officiels touchés. À Kaboul, le porte-parole du ministère des Réfugiés et des Rapatriés Hafiz Ahmad Miakhail a pour sa part annoncé que "malheureusement, d'après nos premières informations, il y a des victimes parmi nos employés". "Au moins deux explosions ont retenti ce matin", quand un kamikaze a déclenché sa charge, a dit Attaullah Khogyani, soulignant que l'attaque a débuté au moment où des membres, "tous afghans, des organisations partenaires du Département des réfugiés terminaient une réunion".