Attentat d'Orlando : le tireur a utilisé 200 balles pour tuer 49 personnes

Quelque 200 balles ont été tirées dans la boîte de nuit.
Quelque 200 balles ont été tirées dans la boîte de nuit. © GERARDO MORA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Ce chiffre ne tient pas compte des balles qui ont atteint les 53 personnes blessées lors de cette tuerie qui a eu lieu une boîte de nuit gay le 12 juin.

L'auteur du massacre commis en juin dans un club gay d'Orlando, en Floride, a tiré quelque 200 balles pour tuer 49 personnes, a indiqué lundi un journal local, citant le rapport de l'institut médico-légal. Ce nombre de 200 ne tient pas compte des balles qui ont blessé 53 autres personnes, selon le rapport du l'institut médico-légal du comté d'Orange cité par le quotidien Orlando Sentinel. L'institut a déclaré qu'il publierait mardi un communiqué exhaustif sur les autopsies.

Le tueur s'est réclamé de Daech. L'auteur du massacre, Omar Mateen, un citoyen américain d'origine afghane qui avait prêté allégeance à l'organisation djihadiste État islamique (EI), a attaqué le club gay Pulse le 12 juin vers 2 heures équipé d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing. Trois heures durant, les forces de l'ordre ont privilégié la négociation. Elles ont finalement décidé de donner l'assaut vers 5 heures et abattu Mateen. L'homme était équipé d'une version civile d'un fusil d'assaut militaire particulièrement meurtrier.

Légiférer ou pas sur la détention d'armes ? Moins d'un mois après cette tuerie, le 7 juillet, un homme embusqué a tiré sur des policiers à Dallas, au Texas, et tué cinq d'entre eux avant d'être abattu. Le 17 juillet, un homme a également pris pour cible des policiers à Baton Rouge, en Louisiane, et abattu trois agents avant d'être tué. Si elle est élue, la candidate démocrate à la Maison-Blanche, Hillary Clinton, a promis de renforcer les lois concernant la détention d'armes, notamment en contrôlant plus rigoureusement les antécédents des acheteurs et en légiférant afin de limiter les ventes d'"armes de guerre", comme les fusils d'assaut. Son rival républicain Donald Trump critique cette position et défend le droit des citoyens de posséder et de porter des armes, garanti par le 2ème amendement à la Constitution.