Après Charlottesville, une plaque des confédérés retirée à Montréal

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Les symboles confédérés sont très décriés depuis les violences de Charlottesville. © JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Une plaque fixée sur la façade d'un grand magasin indiquant le passage il y a 150 ans de Jefferson Davis, président des États confédérés, a été décrochée.

Une plaque en l'honneur de l'ex-président des États confédérés Jefferson Davis a été retirée mardi du mur extérieur d'un grand magasin de Montréal, a indiqué mercredi une porte-parole de la chaîne de distribution. "La plaque a été retirée", a indiqué Tiffany Bourré, directrice de communication de La Baie d'Hudson sans donner plus de commentaires.

Charlottesville et la statue de Robert E. Lee. Des messages postés sur les réseaux sociaux avaient dénoncé la présence d'un tel symbole à Montréal après les violences de Charlottesville et la mort samedi d'une jeune femme lors des affrontements entre suprémacistes blancs - protestant contre le retrait d'une statue du général sudiste Robert E. Lee - et contre-manifestants.

Cette plaque était accrochée depuis 60 ans au mur de l'établissement de la chaîne de grands magasins La Baie d'Hudson au centre de l'agglomération québécoise. "A la mémoire de Jefferson Davis, président des États confédérés qui séjourna en 1867 au domicile de John Lovell alors situé au présent emplacement", pouvait-on lire sur cette plaque. C'est peu après sa libération en 1867 que Jefferson Davis fut reçu par John Lovell, riche éditeur et imprimeur canadien.

La plaque indiquait également qu'elle avait été "érigée en 1957 par la société des 'United daughters of the confederation', une organisation de femmes à l'origine de bon nombre de statues ou autres monuments en l'honneur des soldats confédérés. Plusieurs de ces symboles ont été retirés dans divers États américains du sud, et la statue de Jefferson Davis avait été déboulonnées à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en avril.