Anonymous s'attaque au Vatican

Après une attaque ratée en août, les Anonymous s'en s'ont pris mercredi au site du Vatican.
Après une attaque ratée en août, les Anonymous s'en s'ont pris mercredi au site du Vatican. © REUTERS
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avec agences
Le mouvement de pirates a affirmé vouloir punir une Eglise "corrompue", sur Internet.

Cette fois, l'attaque a réussi. Le site Internet du Vatican a été bloqué mercredi par des pirates, une attaque revendiquée par le mouvement Anonymous. Au mois d'août, une précédente tentative, attribuée aux mêmes pirates, avait échoué. Mercredi, les pirates ont affiché leur objectif : punir "l’Église apostolique romaine corrompue et toutes ses émanations".

En fin d'après-midi, le site du Vatican était toujours bloqué. Un porte-parole du Saint-Siège a assuré que les techniciens travaillaient à son rétablissement, sans confirmer que le blocage du site était le fait des cyber-activistes.

"Concepts absurdes"

Le site des Anonymous italiens revendique l'attaque et explique avoir décidé "d'assiéger [le site du Vatican] en réponse à la doctrine, aux liturgies et aux concepts absurdes et anachroniques" diffusés dans le monde par l’Église, qualifiée d'"organisation à but lucratif".

Les pirates prennent la précaution de préciser que "cette attaque n'est pas dirigée contre la religion chrétienne ou les fidèles du monde entier". Ils disent s'en prendre à l'histoire de l’Église catholique, accusée notamment d'avoir "brûlé des textes d'une immense valeur historique et littéraire" ou encore "réduit en esclavage des populations entières".

Les Anonymous fustigent également le "rôle significatif dans l'aide offerte aux criminels de guerre nazis". "Vous permettez quotidiennement que des représentants du clergé se rendent responsables de harcèlement envers des enfants et vous les couvrez si les faits sont révélés au public", ajoutent les pirates, critiquant également les interventions "quotidiennes" du Vatican dans la politique intérieure italienne.