C’est un panneau de 100 m2 déployé sur le Kurfürstendamm, les "Champs Elysées berlinois". Dessus ? Une Angela Merkel aux formes arrondies pose soutien-gorge et en culotte, accompagnée d’une ribambelle d’hommes politiques en boxer moulant.
Mais les voyeurs en seront pour leurs frais : il ne s’agit bien évidemment pas de la vraie chancelière allemande, mais d’une image de synthèse, destinée à une campagne de pub.
La marque de sous-vêtements "Bruno Banani" utilise l’image de Merkel pour faire la pub d’une mesure qu’elle assure inspirée de la chancelière. La marque propose en effet une réduction de 5 euros à qui rapportera ses vieux sous-vêtements, imitant la "prime à la casse", une mesure gouvernementale de soutien à l'industrie automobile.
Shocking ? Pas franchement. Les passants jugent l’initiative rigolote, et la seule chose dont s’indigne la presse allemande, c’est le choix de la marque de représenter des politiciens … plutôt à leur avantage. Ainsi, Die Welt, qui s’exclame : "Rien ne ballotte, rien ne pend. Dommage !"