Amy Winehouse jouait avec le feu

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avec AFP , modifié à
La chanteuse alternait les périodes avec et sans alcool. Un comportement qu'elle savait risqué.

Le médecin d'Amy Winehouse avait prévenu la chanteuse du risque mortel lié à l'alternance de période de prise d'alcool et d'abstinence, a confié le père de la jeune femme à la chaîne américaine CNN. Son médecin l'avait prévenue six mois avant sa mort que "si elle continuait avec ce comportement de 'binge drinking' alternant avec des périodes de désintoxication, elle pourrait avoir des attaques susceptibles d'entraîner sa mort", a expliqué Mitch Winehouse.

Or d'après le père de la diva de la soul, sa fille "pouvait boire pendant deux ou trois semaines, puis arrêter pendant deux ou trois semaines, et c'est ce qu'il y a de pire".

"Elle croyait qu'elle vivrait toujours"

Mitch Winehouse a, cependant, refusé d'y voir un comportement suicidaire : "elle était comme n'importe quel jeune de 27 ans qui croit que fumer ne va pas vous tuer, qu'ils vivront pour toujours, et elle a choisi d'ignorer le conseil parce qu'elle venait juste de réussir d'arrêter pendant deux semaines".

La chanteuse, retrouvée morte à son domicile londonien le 23 juillet dernier, avait tenté à maintes reprises d'arrêter l'alcool et la drogue. Sa chanson Rehab, raconte d'ailleurs son refus de suivre une cure de désintoxication médicalisée.

D'après sa famille, Amy Winehouse ne se droguait plus au moment de sa mort et l'autopsie n'a pas trouvé trace de substances illégales.