Adieu Kyoto, bonjour Copenhague

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Le sommet de Copenhague organisé par l’ONU doit être l’occasion de dessiner l’après-protocole de Kyoto.

Que contenait le protocole de Kyoto ? Des engagements contraignants mais qui sont aujourd’hui jugés insuffisants. Conclu en décembre 1997, ce texte impose aux 37 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne de réduire leurs émissions de six substances responsables du réchauffement, à commencer par le CO2.

Pourquoi faut-il un nouveau texte ? Première limite du protocole de Kyoto : de nombreux pays partenaires de ce projet n’ont pas ratifié le document final, en particulier les Etats-Unis, alors que d’autres puissances sont restées totalement à l’écart comme la Chine et l’Inde. Surtout, les engagements pris à Kyoto n’étaient valables que pour la période 2008-2012. D’où l’organisation d’un nouveau sommet pour les renouveler.

Le protocole de Kyoto va-t-il être totalement abandonné après Copenhague ? L’Union européenne reste très attachée aux acquis de Kyoto, qui lui ont permis de se poster en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis, souvent décriés pour leur manque d’engagement au moment de Kyoto, semblent décidés à tourner complètement la page. Yvo de Boer, le Monsieur climat de l’ONU, propose de "d'extraire certaines parties de Kyoto et (de) les mettre dans un nouvel accord".