A Bangui, Hollande contre "toute tentation de partition"

François Hollande s'est rendu à Bangui vendredi.
François Hollande s'est rendu à Bangui vendredi. © REUTERS
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avec AFP , modifié à
LA DÉCLARATION - Le chef de l’État s'est rendu vendredi en Centrafrique, où il a salué l'action des soldats français.

L'INFO. En visite à Bangui, François Hollande a fixé un objectif : "éviter la moindre tentation de partition" de la Centrafrique. Le chef de l’État s'est exprimé devant les militaires de l'opération Sangaris, dont les effectifs ont été portés à 2.000 hommes.

"Rétablir l'autorité de l’État". L'intervention de la France dans le pays vise à "rétablir l'autorité de l’État, renouer le dialogue", a aussi rappelé le président. "La mission, c'est de permettre le rétablissement de l'ordre public" pour achever "la transition politique", avec des élections générales devant être organisées en principe au plus tard en février 2015. "Le défi, c'est la lutte contre tous les ennemis de la paix sans distinction", a insisté François Hollande : "aucun crime ne doit rester impuni".

"Des milliers de vies ont été sauvées". Depuis le déclenchement de l'opération Sangaris, le 5 décembre dernier, des "progrès considérables ont été accomplis" mais "il reste beaucoup à faire". "D'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous", a félicité François Hollande, qui a eu à son arrivée à Bangui un long entretien avec l'état-major de Sangaris et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

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