Vol MH17 : un accord sur une zone de sécurité

© Reuters
  • Copié
Fabienne Cosnay avec AFP , modifié à
DERNIERE MINUTE - L’Ukraine, la Russie et l’OSCE seraient parvenus à un accord avec les séparatistes prorusses.

Zone de sécurité de 20 km. Les membres du "groupe de contact" comprenant l'Ukraine, la Russie et l'OSCE sont parvenus à un accord avec les séparatistes prorusses sur la mise en place d'une zone de sécurité de 20 kilomètres autour du site du Boeing de la Malaysia Airlines qui a terminé sa course dans un champ de l'est de l'Ukraine, jeudi peu après 16h.

>> LIRE AUSSI - Ils ont failli monter dans l'avion

Les enquêteurs arrivent. Les enquêteurs et observateurs internationaux arrivaient peu à peu samedi à Kiev, en espérant pouvoir se rendre sur le lieu du crash. Les Pays-Bas, qui comptait 189 ressortissants parmi les 298 personnes à bord, ont envoyé une équipe du Bureau néerlandais pour la sécurité, accompagnée du ministre des Affaires étrangères Frans Timmermans. La Malaisie a, de son côté, envoyé une équipe de 62 personnes, attendue samedi dans la capitale ukrainienne. Le FBI et l'autorité américaine des transports s'apprêtent eux aussi à envoyer des enquêteurs.

"Un accès limité" au site vendredi. La veille, une trentaine d’inspecteurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient pu accéder à une partie du site sur lequel l'avion s'est écrasé. Mais, selon Thomas Greminger, représentant de la Suisse à l'OSCE, ces derniers ont eu "un accès limité". "Nous ne sommes pas une équipe d'enquêteurs. Nous sommes ici pour vérifier si le périmètre est sûr et si les (dépouilles des) victimes sont traitées de la manière la plus humaine possible", a plaidé Alexander Hug, l'un des responsables de l'équipe de l'OSCE.

 >> LIRE AUSSI - Le crash de trop pour la Malaysia Airlines ?